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Actualités - CHRONOLOGIE

Médias - L’Ordre de la presse rend hommage à l’ancien Premier ministre Baalbacki : « Nous avons tous envers Hariri une dette de reconnaissance »

L’Ordre de la presse, par la voix de son président, Mohammed Baalbacki, rend hommage aujourd’hui à l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, dans un éditorial qui paraît dans la revue de l’Ordre et que certains quotidiens reprendront en une de leur édition d’aujourd’hui. « Tous les Libanais ont une dette de reconnaissance, sur tous les plans, envers Rafic Hariri, mais plus particulièrement les tenants de la presse libanaise, affirme l’éditorial de M. Baalbacki. Cette presse lui doit, alors qu’il était Premier ministre, le saut qualitatif le plus significatif qu’elle ait effectué depuis son apparition au milieu du XIXe siècle. Je veux dire par là qu’elle lui doit d’avoir expurgé la législation libanaise de tous les textes imposant quelque restriction à la liberté. Ce faisant, il a mérité le titre de premier défenseur de la liberté de presse au Liban et, par conséquent, le premier défenseur de la liberté au Liban. Et que serait le Liban sans la liberté, et quelle autre liberté peut-on vouloir pour le monde arabe que celle du Liban ? » Pour Mohammed Baalbacki, « ce qui a augmenté la colère des Libanais, c’est de voir le grand drame se produire le jour même où l’amour est célébré (le 14 février), cet amour qui seul faisait battre le cœur de Rafic Hariri, et qui a été le principal moteur de son action multiforme ». « Car c’est par amour, et uniquement par amour, que le grand martyr a pu sortir le Liban de la fournaise de la guerre et lui a permis de se relever de sa longue nuit, vers l’aube de la vie, du savoir et de la reconstruction (...) », a dit M. Baalbacki. Le président de l’Ordre de la presse rend justice aussi à « celui qui a quitté Saïda pour édifier, grâce à ses grandes qualités de cœur, indifférent aux entraves de la pauvreté, pour lui-même, le Liban et les Arabes, un empire d’affaires sans précédent qui l’a propulsé aux côtés des grands de ce monde ». Et Baalbacki de louer la décision de Rafic Hariri « de rentrer au Liban pour mettre ses biens au service du Liban, au service de ses compatriotes pauvres et malheureux, afin de les délivrer des liens implacables du besoin, d’assurer l’avenir des milliers de jeunes et de leur permettre d’être diplômés des plus grandes universités du monde, ce que personne d’autre n’a fait ». « Oui, heureux Rafic Hariri qui s’est mobilisé et qui, avec fermeté et détermination, s’est efforcé de rendre au Liban la place qu’il occupait non seulement dans le monde arabe, mais aussi sur le plan international, faisant de sa personne un pont le reliant aux plus grandes capitales du monde », a encore dit le président de l’Ordre de la presse.
L’Ordre de la presse, par la voix de son président, Mohammed Baalbacki, rend hommage aujourd’hui à l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, dans un éditorial qui paraît dans la revue de l’Ordre et que certains quotidiens reprendront en une de leur édition d’aujourd’hui.
« Tous les Libanais ont une dette de reconnaissance, sur tous les plans, envers Rafic Hariri, mais plus...