Le rassemblement de Aïn el-Tiné dénombre quatre points communs chez les manifestants

Les membres de la rencontre de Aïn el-Tiné ont estimé hier qu’il existe quatre points de convergence entre les manifestants des deux camps en présence, à savoir faire la lumière sur l’assassinat de Rafic Hariri, sanctionner les commanditaires de l’attentat et les responsables qui ont failli à leur devoir, préserver la paix civile et la coexistence entre les Libanais, et s’en remettre à l’accord de Taëf comme plafond commun pour discuter de toutes les questions nationales. Les membres du comité de suivi de Aïn el-Tiné ont publié un communiqué en ce sens à l’issue d’une réunion élargie tenue hier pour discuter des derniers développements sur le terrain. Les participants ont réaffirmé les quatre constantes qu’ils disent partager avec l’opposition. Ils ont en outre souligné que « la poursuite des manifestations n’apportera rien de plus », les Libanais ayant déjà suffisamment exprimé leurs divergences sur certaines questions qu’il faut désormais régler « par la voie du dialogue, dans le cadre des accords de Taëf », indique le communiqué. Et d’ajouter que le fait de retarder le dialogue peut se répercuter négativement sur la situation politique et économique du pays et remettre en question les échéances constitutionnelles, notamment les élections législatives. « Si certaines parties persistent à refuser de dialoguer dans le cadre d’un gouvernement d’entente nationale qui engloberait toutes les parties en présence, les forces politiques ont le devoir d’activer le dialogue au plus tôt dans le but d’entamer la recherche des solutions au lieu de continuer à brandir les slogans et de faire un étalage de force dans la rue », conclut le communiqué.