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Berlin et Tokyo se félicitent de la décision de Damas Projet de déclaration européenne commune appelant à un calendrier précis de retrait syrien

Les ministres européens des Affaires étrangères doivent renouveler demain à Bruxelles l’exigence de l’Union européenne d’un retrait « complet » des troupes syriennes du Liban « en vertu d’un calendrier précis », selon un projet de déclaration commune préparé par la présidence de l’Union. Les chefs de la diplomatie des 25 « prennent acte », dans ce texte, « des engagements contenus dans le discours du président syrien Bachar el-Assad devant l’Assemblée populaire le 5 mars, ainsi que dans le communiqué du Conseil supérieur libano-syrien, concernant le redéploiement des forces syriennes vers la Békaa, que le Conseil considère être le premier pas en vue d’un retrait complet du Liban ». « Le retrait des troupes et des services de renseignements syriens doit être complet et se dérouler selon un calendrier précis », souligne cependant le document. Les chefs de la diplomatie des 25 devraient également réitérer leur « soutien à un Liban souverain, indépendant et démocratique » et la nécessité à cet effet d’une « mise en œuvre intégrale et immédiate de la résolution 1559 du Conseil de sécurité » des Nations unies, selon le même projet de déclaration. Ils devraient également réaffirmer la disposition de l’Union à « fournir son assistance » à la tenue, « dans les délais prévus, d’élections libres, transparentes et équitables » au Liban, ainsi que leur demande que « toute la lumière » soit faite sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. En visite au Caire, le président du Parlement européen, Josep Borrell, a entre-temps examiné la situation au Liban et les efforts pour assurer la stabilité dans la région avec le président égyptien, Hosni Moubarak, selon le chef du Parlement égyptien, Fathi Srour. « Les discussions entre MM. Moubarak et Borrell ont porté sur le Liban et la Syrie, ainsi que sur la Palestine et l’Irak », a déclaré M. Srour aux journalistes à l’issue de l’entretien. Parallèlement, l’Allemagne a salué la décision de la Syrie de retirer ses forces du Liban, soulignant qu’il s’agit d’un « pas positif dans la bonne direction ». « Les récentes annonces de Damas d’un retrait des troupes syriennes du Liban sont un pas positif dans la bonne direction », a déclaré le chef de la diplomatie allemande, Joschka Fischer, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, à Berlin. « La priorité, c’est de mettre en application totalement et rapidement la résolution 1559 adoptée en septembre dernier par le Conseil de sécurité de l’Onu. Cela revêt une importance primordiale au regard des élections à venir au Liban », a ajouté le ministre allemand. Le Japon s’est aussi félicité de la décision syrienne et appelé Damas à tenir son engagement. « Le gouvernement du Japon salue la décision du président syrien, Bachar el-Assad », de retirer ses troupes du Liban, a indiqué, dans un communiqué, le ministère japonais des Affaires étrangères. « Le Japon juge primordial que soient prises davantage de mesures concrètes pour parfaire un retrait complet comme promis », précise le communiqué. Tokyo a aussi estimé que le retrait et des élections parlementaires pacifiques au Liban « vont finalement contribuer à apporter une solution juste et exhaustive aux problèmes de la paix au Proche-Orient, qui sont actuellement à un stade critique ».

Les ministres européens des Affaires étrangères doivent renouveler demain à Bruxelles l’exigence de l’Union européenne d’un retrait « complet » des troupes syriennes du Liban « en vertu d’un calendrier précis », selon un projet de déclaration commune préparé par la présidence de l’Union.
Les chefs de la diplomatie des 25 « prennent acte », dans ce texte, « des...