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Plus de 1 500 personnes pour soutenir la « révolution du cèdre » devant le siège de l’Onu

NEW YORK, de notre correspondante aux Nations unies Sylviane ZEHIL En quête d’espoir et de liberté, les Américains d’origine libanaise, Libanais vivant aux États-Unis, activistes des droits de l’homme et militants sont tous unis pour une même cause : le rêve de voir la libération du Liban avant les élections législatives, qui ravive la flamme et unit les rangs. Étonnées par l’annonce du président syrien Bachar el-Assad d’un redéploiement des forces syriennes dans la Békaa et portées par l’exigence du président des États-Unis, George W. Bush, d’un « retrait complet et immédiat des forces militaires et des services secrets syriens », plus de 1 500 personnes de tous âges et de toutes appartenances politiques et communautaires ont répondu hier à l’appel de la World Lebanese Cultural Union (Union libanaise culturelle dans le monde-ULCM), pour manifester leur soutien à la « révolution du cèdre », comme la qualifie désormais le département d’État américain, devant le siège des Nations unies. Scandant des slogans hostiles à la présence syrienne, les manifestants se sont ensuite rendus devant les locaux de la mission de la Syrie auprès de l’Onu. Pétition et mémorandum remis à Kofi Annan La vue d’ensemble de ce rassemblement est impressionnante. Arborant les écharpes rouge-blanc de « l’intifada de l’indépendance », portant des T-shirts de « l’indépendance 05 », hissant bien haut les drapeaux libanais et américains, agitant calicots et banderoles, scandant des slogans rythmés antisyriens, les manifestants ont clamé bien haut leur aspiration à la liberté et à l’indépendance de leur pays, afin que le Conseil de sécurité des Nations unies et le secrétaire général de l’Onu entendent, prennent acte et agissent rapidement. La manifestation était organisée au moment même de la visite d’une délégation de l’ULCM au Conseil de sécurité et au secrétariat général des Nations unies. Une pétition dans la ligne de la déclaration présidentielle de l’Onu et les termes de la résolution 1559, signée par les manifestants, ainsi qu’un mémorandum de l’ULCM ont été remis à Kofi Annan. L’objectif de cette manifestation est de protester contre l’occupation syrienne du Liban, appeler à l’application complète et immédiate de la 1559, protester contre l’assassinat de Rafic Hariri, réclamer la libération immédiate de tous les prisonniers politiques libanais et le départ du président libanais, et faire en sorte que les prochaines législatives se déroulent suivant un processus électoral libre et régulier, loin de toute interférence ou influence étrangère. La flamme de l’espoir reste vivante partout dans le monde. La mobilisation est mondiale. Aux États-Unis, des manifestations pacifiques ont eu lieu le 5 mars à Houston, Atlanta, Cleveland et Seattle ainsi qu’en Europe, en Amérique du Sud, en Australie et au Canada. Dimanche 13 mars, un service funèbre ou « Memorial » « honorant la vie et la vision de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri » se tiendra à Washington DC, à Georgetown University. Et le 15 mars, une grande manifestation pacifique est prévue à Paris, près de l’Assemblée nationale. Par leur action commune, les Libanais de la diaspora sont déterminés à jouer un rôle actif dans l’histoire de la libération de leur pays. Ils pourront enfin dire, avec le grand philosophe américain d’origine libanaise, Gibran Khalil Gibran : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays. »
NEW YORK, de notre correspondante aux Nations unies
Sylviane ZEHIL
En quête d’espoir et de liberté, les Américains d’origine libanaise, Libanais vivant aux États-Unis, activistes des droits de l’homme et militants sont tous unis pour une même cause : le rêve de voir la libération du Liban avant les élections législatives, qui ravive la flamme et unit les rangs. Étonnées par...