gouvernement - Aucun risque de vide constitutionnel, assurent les juristes Consultations mercredi pour désigner un nouveau Premier ministre

Les consultations parlementaires impératives pour la désignation d’un nouveau Premier ministre commenceront mercredi et se dérouleront entre 10h00 et 18h30. Ces consultations, prévues par la Constitution, commenceront à 10 heures avec le président de la Chambre, M. Nabih Berry, et s’achèveront en début de soirée, selon un calendrier publié par la présidence. Les députés de l’opposition et les blocs de députés opposants ont été placés en fin de consultations, à partir de 18h10. Un délai de 10 minutes sera accordé au président de la Chambre, au Premier ministre, à l’ancien président de la Chambre, Hussein Husseini, ainsi qu’à MM. Michel Murr et Issam Farès, vice-président de la Chambre et vice-président du Conseil. Suivront, selon le programme officiel, le bloc de M. Berry : Nabih Berry, Ali Osseirane, Michel Moussa, Ali Khreiss, Ali Khalil, Ayoub Hmayed, Ali Hassan Khalil, Anouar Khalil, Abdel Latif Zein, Yassine Jaber, Samir Azar, Antoine Khoury, Ghazi Zeayter et Bahia Hariri ; le bloc du Metn : Michel Murr, Émile Lahoud, Sebouh Hovnanian et Antoine Haddad ; le bloc du Hezbollah : Mohammed Raad, Ali Ammar, Abdallah Kassir, Mohammed Fneich, Nazih Mansour, Georges Najem, Mohammed Berjaoui, Hussein Hajje Hassan, Ammar Moussaoui, Mohammed Yaghi, Ibrahim Bayan et Massoud Houjaïry ; le bloc de Zahlé : Élias Skaff et Nicolas Fattouche ; le bloc de la Békaa-Ouest : Fayçal Daoud et Sami Khatib ; le bloc du Nord : Sleimane Frangié, Mohammed Nagib Mikati, Saleh Kheir, Sayed Akl, Fayez Ghosn, Ahmed Hbous, Karim Racy et Jihad Samad ; le bloc de Tripoli : Mohammed Kabbara, Maurice Fadel et Mohammed Safadi ; le bloc du Baas : Assem Kanso, Abdel Rahman Abdel Rahman et Kassem Hachem ; le bloc du PSNS : Assaad Hardane, Ghassan Achkar, Sélim Saadé et Marwan Farès ; le bloc des députés arméniens : Georges Kassarji ; le bloc Kataëb : Nader Succar ; les députés ne faisant partie d’aucun bloc : Élie Ferzli, Robert Ghanem, Abdel Rahim Mrad, Mohsen Dalloul, Mohammed Abdel Hamid Beydoun, Mahmoud Abou Hamdane, Mikhaël Daher, Jean Obeid, Kabalan Issa el-Khoury, Gebrane Tok, Khalil Hraoui, Talal Arslane, Georges Frem, Béchara Merhej, Adnane Arakji, Bassem Yammout, Nasser Kandil, Jamal Ismaïl, Oussama Saad, Wagih Baarini, Mohammed Yehya, Mohammed Meiss et Youssef Maalouf ; les députés de l’opposition : – Farès Souhaïd ; le bloc Hariri : Michel Pharaon, Atef Majdalani, Bassel Fleyhane, Ghattas Khoury, Walid Eido, Yeghya Jerejian, Nabil de Freige, Ghounwa Jalloul, Mohammed Kabbani, Serge Ter Sarkissian, Hagop Kassardjian, Jean Oghassapian ; Le bloc Joumblatt : Walid Joumblatt, Marwan Hamadé, Nabil Boustany, Georges Dib Nehmé, Élie Aoun, Alaeddine Terro, Fouad Saad, Akram Chehayeb, Ayman Choukeir, Abdallah Farhat, Salah Honein, Nehmé Tohmé, Bassem Sabeh, Antoine Andraos, Mohammed Hajjar, Henri Hélou, Ghazi Aridi et Antoine Ghanem ; le Renouveau démocratique : Nassib Lahoud, Misbah Ahdab ; le bloc de la décision populaire: Farid el-Khazen, Farès Boueiz et Abbas Hachem ; les députés : Farid Mekari, Ghassan Moukheiber, Ahmed Fatfat, Nayla Mouawad, Boutros Harb, Pierre Gemayel, César Mouawad, Nehmetallah Abi Nasr, Nazem Khoury et Mansour el-Bone. L’opposition plurielle On rappelle que l’opposition plurielle, ou encore la Rencontre du Bristol, réunie au domicile de Walid Joumblatt, à Moukhtara, a décidé de charger deux députés, Ghounwa Jalloul et Farès Souhaid, de la représenter aux consultations parlementaires. L’opposition ne nommera pas de Premier ministre, lors de sa rencontre avec le chef de l’État, mais présentera le programme en base duquel elle pourrait participer à des consultations parlementaires en vue de former un nouveau gouvernement. Ce programme comprend trois demandes essentielles : la vérité sur l’assassinat de Rafic Hariri, un retrait syrien avant les élections et la démission des chefs des services de sécurité. On sait que le mandat de la Chambre des députés expire le 31 mai. Aussi, pour respecter les normes constitutionnelles, faut-il que le gouvernement soit formé et qu’il obtienne la confiance de la Chambre avant cette date. Faute de quoi, on court le risque de se retrouver dans une situation de « vide constitutionnel ». Toutefois, pour les constitutionnalistes, le risque de « vide constitutionnel » n’existe pas, puisqu’au nom du principe de continuité des institutions, la Chambre des députés continuera de représenter le peuple libanais, jusqu’à l’élection d’une nouvelle Chambre.