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Washington entend « maintenir la pression » sur la Syrie Assad aux Occidentaux : « Je ne suis pas Saddam Hussein, je veux coopérer »

Dans une interview au magazine Time, qui sort ce lundi, le président syrien Bachar el-Assad lance à la communauté internationale, en particulier à l’Occident : « S’il vous plaît, envoyez ce message : je ne suis pas Saddam Hussein. Je veux coopérer. » Cette interview avait été réalisée avant le discours de M. Assad samedi, dans lequel il annonce le retrait en deux temps de ses troupes du Liban. Ce discours a été fraîchement accueilli à Washington. « Nous allons maintenir la pression (sur la Syrie) en exprimant une voix claire et unie avec la communauté internationale », a déclaré le directeur de la communication de la Maison-Blanche, Dan Bartlett, soulignant que les propos de M. Assad « étaient, en quelque sorte, des généralités et des demi-mesures ». À Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, a déclaré s’attendre à des « actes précis et concrets » de la part de Damas. À Bruxelles, le chef de la diplomatie européenne, Javier Solana, a réclamé « un calendrier précis » pour un retrait syrien « dans les meilleurs délais ». Pour sa part, le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, a qualifié la promesse syrienne de retrait de « simple mesure cosmétique ».

Dans une interview au magazine Time, qui sort ce lundi, le président syrien Bachar el-Assad lance à la communauté internationale, en particulier à l’Occident : « S’il vous plaît, envoyez ce message : je ne suis pas Saddam Hussein. Je veux coopérer. »
Cette interview avait été réalisée avant le discours de M. Assad samedi, dans lequel il annonce le retrait en deux temps de ses...