Brèves régionales

Schröder pour davantage de coopération technologique et touristique avec Oman Le chancelier allemand Gerhard Schröder s’est dit partisan hier d’un renforcement de la coopération germano-omanaise, notamment en matière de technologie, d’énergie et de tourisme lors d’une visite à Mascate. Au cours d’une rencontre avec des hommes d’affaires omanais à Mascate, avant-dernière étape d’une tournée dans sept pays de la péninsule Arabique, M. Schröder a relevé les perspectives « de coopération avec les firmes allemandes dans le domaine technologique », selon l’agence officielle Ona. Il a également parlé de « la possible coopération en matière d’énergie solaire et des industries liées au pétrole et au gaz » avec Oman, un pays producteur d’hydrocarbures mais non membre de l’Opep. En outre, a-t-il dit, « les perspectives de coopération touristique sont grandes  » avec le sultanat. Le chancelier allemand doit achever aujourd’hui aux Émirats arabes unis sa tournée arabe, qui l’avait conduit, avant Oman, successivement en Arabie saoudite, au Koweït, au Qatar, à Bahreïn et au Yémen. Pour l’Iran, entrer à l’OMC est un dû Le ministre du Commerce iranien a averti les Européens et les États-Unis que Téhéran considérait son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) comme un dû et non comme une prime pour l’encourager à négocier à propos de son programme nucléaire. « Que les États-Unis et l’Europe l’acceptent ou non, il ne s’agit pas d’une faveur faite à l’Iran et ils ne pourront rien demander à l’Iran en retour », a déclaré le ministre, Mohammed Chariatmadari, cité hier par l’agence estudiantine Isna. Si l’Iran entre à l’OMC, cela bénéficiera uniquement aux États-Unis et à l’Union européenne, en leur donnant un accès plus libre au marché iranien, a-t-il ajouté, estimant que ce serait alors à eux « d’octroyer des privilèges » à la République islamique. Les trois grands européens (Allemagne, France, Grande-Bretagne) négocient depuis décembre avec l’Iran pour le convaincre de donner des « garanties objectives » de la nature purement civile de ses activités nucléaires, en échange d’une coopération nucléaire, technologique et commerciale et d’un dialogue politique et de sécurité. Nouveau projet gazier italo-émirati La compagnie émiratie Abu Dhabi Gas Industries Ltd (Gasco) a annoncé hier avoir choisi la firme italienne Snamprogetti pour un contrat de 1,427 milliard de dollars portant sur la construction d’un troisième train de gaz naturel liquéfié (GNL) à Rowaïs, près d’Abou Dhabi. Ankara renonce à un don américain d’un milliard de dollars Le secrétariat d’État turc au Trésor a affirmé hier que la Turquie, au vu de l’évolution positive de son économie, n’avait plus besoin d’un don américain d’un milliard de dollars pour lequel un accord avait été signé en septembre 2003. « Au cours de la dernière période, l’économie turque à montré des performances supérieures, une croissance durable et stable s’est installée dans l’économie », explique le secrétariat d’État dans un communiqué. Au vu de cette évolution, « nous avons souligné lors de nos contacts avec des responsables américains que nous considérions l’utilisation de cette possibilité de financement comme non nécessaire », poursuit le document. Les États-Unis s’étaient engagés le 22 septembre 2003 à verser un milliard de dollars à Ankara pour soutenir ses réformes économiques et compenser les effets négatifs du déclenchement de la guerre en Irak, pays voisin de la Turquie.