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Prières récitées au Saint-Georges en mémoire de Ghalayini et d’Abou Rjeily

« Le sang des Libanais ne doit pas être pris à la légère », « Nous réclamons la vérité », « Souveraineté, liberté, indépendance », « Qui est le responsable ? », « Lâches assassins »... Les Libanais ne vibrent plus qu’au rythme de ces slogans. Hier, après la découverte du corps de Abdel-Hamid Ghalayini, dix-sept jours après l’attentat à la bombe du 14 février, un sit-in a été observé sur les lieux du drame pour lui rendre hommage ainsi qu’à Zahi Abou Rjeily, décédé par asphyxie dans son bureau au Saint-Georges douze heures après l’explosion sans être secouru. Bougies à la main, scandant des slogans antisyriens, revendiquant la vérité ou portant le drapeau libanais ainsi que des photos de Rafic Hariri, de Zahi Abou Rjeily et de Abdel-Hamid Ghalayini, plusieurs centaines de Libanais et une délégation du Courant patriotique libre ont prié pour le repos de leur âme. Le père Roger Khourieh, représentant l’archevêque grec-catholique de Beyrouth, Mgr Youssef Kallas, a récité la prière des morts, avant que la foule n’entame, pieusement, la « fatiha » et le « Notre Père ». Ont rejoint les manifestants les députés Atef Majdalani, Serge Torsarkissian et Walid Eido, qui a invité la foule à assister massivement aux obsèques de Abdel-Hamid Ghalayini, qui auront lieu aujourd’hui, à midi, à la mosquée de Aïn Mreissé, avant l’enterrement à Bachoura. « La mort et le crime nous ont unis, a-t-il dit. Restons ainsi et, main dans la main, œuvrons à construire un Liban unifié. » La famille Ghalayini a, à son tour, invité les Libanais à partager sa peine et à assister aux funérailles. Le moukhtar de Beyrouth, Tanios Abou Rjeily, a rendu hommage à Abdel-Hamid Ghalayini au nom de tous les Beyrouthins, alors que des proches de la famille continuaient à blâmer à haute voix les responsables pour leur négligence et leur m’en-fichisme... N. M.

« Le sang des Libanais ne doit pas être pris à la légère », « Nous réclamons la vérité », « Souveraineté, liberté, indépendance », « Qui est le responsable ? », « Lâches assassins »... Les Libanais ne vibrent plus qu’au rythme de ces slogans.
Hier, après la découverte du corps de Abdel-Hamid Ghalayini, dix-sept jours après l’attentat à la bombe du 14 février, un...