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Actualités - CHRONOLOGIE

La plainte de Jamil Sayyed contre « as-Siyassa » déposée devant le parquet koweïtien (Photo)

La démarche avait surpris tout le monde et elle avait été saluée par certains comme une preuve de courage. Mais d’autres étaient restés sceptiques quant à la poursuite du processus déclenché par le directeur général de la Sûreté générale, Jamil Sayyed, devant la justice koweitienne. Ce dernier s’était en effet rendu dans la capitale koweïtienne, jeudi dernier, pour charger un avocat de déposer une plainte contre le quotidien local as-Siyassa, en la personne de son rédacteur en chef, Ahmed Jarallah, et les auteurs de l’article qui l’avait directement mis en cause dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, dans l’édition du 19 février 2005, sous la plume de MM. Hamid Gheriyafi et Marwan Ali. L’avocat chargé de l’affaire, Me Abdel Hamid Sarraf, a donc déposé lundi une plainte pénale auprès de l’avocat général koweïtien, le juge Mohammed Zoghbi. Et ce dernier devrait fixer rapidement une date pour entendre la partie plaignante. Selon la procédure en vigueur au Koweït, la plainte pénale doit être suivie d’une plainte civile, dans laquelle le plaignant réclame des indemnités pour avoir été mis en cause. L’avocat du directeur général de la Sûreté a réclamé la somme de douze millions de dollars en guise d’indemnités et il estime avoir des chances sérieuses d’obtenir gain de cause. Car il n’est pas permis de lancer ainsi des noms dans un article de presse dans une affaire aussi grave, sans détenir la moindre preuve pour étayer les accusations. Or, selon la partie plaignante, ces preuves n’existent pas et l’article devient de la diffamation pure. En tout cas, Jamil Sayyed a décidé de réagir, en plaçant l’affaire entre les mains de la justice koweïtienne pour que les journalistes incriminés ne puissent pas invoquer, pour se dérober, une justice partiale. Et, selon son avocat, l’affaire ira jusqu’au bout.
La démarche avait surpris tout le monde et elle avait été saluée par certains comme une preuve de courage. Mais d’autres étaient restés sceptiques quant à la poursuite du processus déclenché par le directeur général de la Sûreté générale, Jamil Sayyed, devant la justice koweitienne. Ce dernier s’était en effet rendu dans la capitale koweïtienne, jeudi dernier, pour charger un...