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Actualités - CHRONOLOGIE

La lutte oppose partisans de l’hégémonie syrienne et Libanais libres, estime Ahmed el-Assaad Gemayel : La position de Assad contraire à Taëf

M. Ahmed el-Assaad, s’est rendu hier à la tête d’une délégation importante de partisans à la place des Martyrs, où il s’est recueilli devant la tombe de Rafic Hariri avant de prendre la parole devant les manifestants. Estimant que le régime en place a « donné le feu vert », à travers sa campagne d’accusations, pour l’assassinat de Hariri, M. Assaad a indiqué que le Liban a « deux ennemis », Israël et « les régimes arabes sous-développés et despotiques qui font qu’Israël nous surpasse à tous les niveaux ». « Nous ne pourrons vaincre Israël que lorsque ces régimes auront changé », a-t-il poursuivi, balayant d’un revers de la main toutes les rumeurs qui font état d’un retour de la discorde entre les Libanais. « Ce sont des rumeurs répandues par une minorité qui veut terroriser les Libanais pour consacrer l’hégémonie syrienne au Liban et se maintenir en place. Quant aux Libanais de toutes les communautés, ils aspirent à l’édification d’un Liban libre, souverain et civilisé, et à des relations avec la Syrie fondées sur le respect et la dignité », a-t-il dit. Et d’ajouter : « S’il existe une discorde au Liban aujourd’hui, ce n’est pas entre les chiites et les sunnites, ni entre les communautés, mais entre ceux qui œuvrent pour le Liban et ceux qui agissent par intérêt. La crise oppose ceux qui réclament la liberté et ceux qui veulent le suivisme. Rebellez-vous, toutes les sociétés du monde n’ont gagné leur liberté qu’à la suite de sacrifices et de luttes. La liberté ne se donne pas, mais se prend par la force. » L’ancien président Amine Gemayel a pour sa part répondu aux propos du président syrien Bachar el-Assad, selon lesquels la Syrie ne retirera pas ses troupes avant la paix. « Cette position contredit tous les engagements de la Syrie vis-à-vis de la communauté arabe et internationale au sujet de la présence de ses forces en territoire libanais. Elle contredit également Taëf », a indiqué M. Gemayel, rappelant que l’accord de Taëf stipule que les cabinets libanais et syrien doivent fixer une date pour le retrait des SR et de l’armée, après le redéploiement, et qui aurait dû intervenir il y a plus de 13 ans. Damas ne peut pas ignorer la 1559, ni l’intifada populaire libanaise, a-t-il noté. À Bkerké, le patriarche maronite a reçu l’ambassadeur de France, Bernard Émié, qui a indiqué qu’il n’a « pas une mission impossible au Liban mais une très belle mission », l’ancien ministre Michel Eddé, puis une multitude d’opposants, parmi lesquels MM. Samir Frangié, Samir Abdel Malak, Antoine Khawaja, Boutros Harb, Simon Karam, Mansour el-Bone, Mahmoud Awad, Fouad el-Saad, Henri Hélou, Antoine Andraos et Akram Chéhayeb, qui ont tous plaidé en faveur d’un cabinet neutre et crédible pour l’organisation d’élections libres et intègres. Le député Farès Boueiz et M. Sinane Barraj ont également pris position dans ce sens. Quant aux députés de Beyrouth, ils ont décidé de poursuivre leur matraquage jusqu’à ce que la lumière soit faite sur l’assassinat de Hariri. Enfin, le Rassemblement de Kornet Chehwane, qui s’est réuni hier, a ajouté à toutes ces revendications la démission des chefs des SR libanais.
M. Ahmed el-Assaad, s’est rendu hier à la tête d’une délégation importante de partisans à la place des Martyrs, où il s’est recueilli devant la tombe de Rafic Hariri avant de prendre la parole devant les manifestants. Estimant que le régime en place a « donné le feu vert », à travers sa campagne d’accusations, pour l’assassinat de Hariri, M. Assaad a indiqué que le Liban a...