Walid Eido : « Nous exigeons le retrait des Syriens sur base des accords de Taëf et non de la 1559 »

Le député haririen Walid Eido a affirmé hier que ce qui se passe aujourd’hui au Liban « est l’une des conséquences de la prorogation du mandat du chef de l’État, Émile Lahoud ». Dans une interview accordée à la Voix du Liban, le député a affirmé : « Nous exigeons le retrait des Syriens sur base des accords de Taëf, et non pas de la 1559 car, a-t-il dit, si Taëf avait été appliqué, et si nous étions parvenus à une relation saine avec la Syrie, nous n’aurions jamais abouti à cette résolution. » M. Eido a en outre indiqué que ses propos n’émanent pas d’« une hostilité envers les Syriens (...), mais il faut savoir qu’il existe une nation libanaise qui doit être gouvernée à partir du Liban ». Rapportant les propos de feu Rafic Hariri concernant la rencontre du Bristol, M. Eido a souligné que celle-ci avait été formée après concertations avec Hariri. Selon M. Eido, l’ancien Premier ministre lui avait affirmé à ce propos qu’il était « le parrain de l’opposition par excellence et que l’ensemble des sunnites incarnaient cette opposition ». « Je suis prêt à coopérer avec toute personne qui me tendra la main pour œuvrer en faveur de l’indépendance du Liban et de sa souveraineté, à commencer par le courant patriotique libre et les Forces libanaises », avait ajouté Hariri.