Israël menace de repousser la libération de 400 détenus palestiniens Attentat de Tel-Aviv : Sharon pointe un doigt accusateur vers Damas

Deux jours après l’attentat de Tel-Aviv qui a coûté la vie à quatre personnes, Israël a pointé un doigt accusateur vers la Syrie. « Nous savons avec certitude que l’ordre de perpétrer cet attentat a été donné par des éléments du Jihad islamique qui se trouvent à Damas, mais cela n’enlève rien à la responsabilité de l’Autorité palestinienne », a déclaré le Premier ministre Ariel Sharon qui a également sommé Mahmoud Abbas de « combattre le terrorisme ». Damas a rejeté ces accusations comme l’avait fait plus tôt le Hezbollah, également accusé samedi par les autorités israéliennes. L’État hébreu a par ailleurs menacé, en mesure de rétorsion, de suspendre la libération annoncée de 400 détenus palestiniens. « On ne peut pas faire comme s’il ne s’était rien passé. Il a été convenu (avec l’Autorité) que la libération de 400 autres détenus serait liée à leur action », a expliqué un responsable israélien.