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Le Baas invite l’opposition au dialogue... tout en l’insultant

Le parti Baas a jugé utile hier d’inviter l’opposition au dialogue, tout en multipliant les insultes contre les opposants, les accusant d’être des « opportunistes » aux « mauvaises mœurs », des « intrus » et des « résidus infiltrés dans la vie politique ». « Il est regrettable que ce douloureux incident (l’assassinat de Rafic Hariri) se transforme en une matière politiquement exploitable aux mains de quelques opportunistes désireux de jouer un rôle quelconque sur la scène politique », estime le Baas dans un communiqué. Pour le Baas, cette exploitation politique se fait « d’une manière bon marché, témoignant de la frénésie de ces gens-là, de leur mauvaises mœurs, leur inexpérience et leur incompétence ». « Il est tout aussi regrettable que le mausolée du martyr Rafic Hariri devienne une tribune que certains intrus dans la vie politique croient pouvoir utiliser pour lancer des slogans trompeurs, susceptibles de semer la discorde entre les Libanais », ajoute le communiqué. « L’ironie du destin, c’est que certains résidus infiltrés dans la vie politique cherchent à inscrire dans les annales des actes héroïques fictifs en s’attaquant à des courants, des forces et des partis politiques authentiques comme le Baas », poursuit le texte dans une allusion aux récents propos du chef du PSP, Walid Joumblatt, qui avait accusé les « résidus du Baas » d’avoir tué son père. Appelant « ceux qui misent sur l’étranger et sur la généralisation de l’anarchie » à « revenir à leur maturité », le communiqué du Baas conclut en les invitant au « dialogue national global auquel a appelé la rencontre de Aïn el-Tiné ». Pour le Baas, ce dialogue est « l’alternative au projet de guerre civile qui est devenu le pari unique de ceux qui ont tourné le dos au Liban et à la ligne arabe représentée par la Syrie d’Assad ».
Le parti Baas a jugé utile hier d’inviter l’opposition au dialogue, tout en multipliant les insultes contre les opposants, les accusant d’être des « opportunistes » aux « mauvaises mœurs », des « intrus » et des « résidus infiltrés dans la vie politique ».
« Il est regrettable que ce douloureux incident (l’assassinat de Rafic Hariri) se transforme en une matière...