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Le patriarche maronite reçoit Ghattas Khoury et Boueiz, ainsi que le comité de Aïn el-Tiné 2

Huit jours après l’assassinat de Rafic Hariri, plusieurs personnalités de l’opposition et une délégation de loyalistes issue de Aïn el-Tiné 2 ont été reçues hier tour à tour par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. Député haririen de Beyrouth, Ghattas Koury a exhorté à « la solidarité en faveur de l’indépendance du Liban », appelant, à l’instar du patriarche (lire par ailleurs), à la démission d’un gouvernement qualifié d’« exsangue » et accusé d’avoir non seulement « fomenté des complots verbaux et psychologiques », mais d’être également responsable de tout ce qui s’est passé. « Ce gouvernement est la vitrine du pouvoir syrien et du régime sécuritaire imposé au Liban », a-t-il souligné, précisant que l’opposition veut dialoguer, « mais avec celui qui est responsable des assises de Aïn el-Tiné et à condition que cesse le bain de sang ». Également membre de la rencontre du Bristol et député du Kesrouan, Farès Boueiz a lui aussi indiqué qu’indépendamment de la responsabilité criminelle, il y a « la responsabilité morale ». « Nous attendons de savoir de quelle manière le gouvernement appréhende l’enquête et avec quel sérieux », a-t-il dit. Pour lui, la démission du cabinet Karamé est liée à deux facteurs : sa responsabilité et la nécessité de mettre sur pied un gouvernement neutre qui prendra en charge l’opération électorale du prochain printemps, à l’aune « du manque total de crédibilité de l’équipe actuelle aux yeux de l’opinion locale et de la communauté internationale ». Avant de recevoir un des membres de Kornet Chehwane, l’ancien ambassadeur Simon Karam, le patriarche Sfeir a reçu le comité issu de Aïn el-Tiné, chargé de prendre contact avec les dignitaires religieux et les personnalités politiques – un comité formé notamment des députés Mohammed Raad, Ghassan Achkar et Bassem Yammout. « Le dialogue est le seul moyen d’expliciter les divergences entre toutes les parties concernant l’accord de Taëf, d’en préciser les mécanismes d’action et d’appliquer les différents points de cet accord », a insisté Mohammed Raad. Le député du Hezbollah a également indiqué que la demande faite par l’opposition d’ajourner le débat en commissions mixtes du projet de loi électorale était « aussi celle des autres députés ».

Huit jours après l’assassinat de Rafic Hariri, plusieurs personnalités de l’opposition et une délégation de loyalistes issue de Aïn el-Tiné 2 ont été reçues hier tour à tour par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir.
Député haririen de Beyrouth, Ghattas Koury a exhorté à « la solidarité en faveur de l’indépendance du Liban », appelant, à l’instar du patriarche...