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Actualités - CHRONOLOGIE

L’heure de vérité lundi à la Chambre sur fond de mobilisation populaire Chirac : La 1559 d’abord, les législatives ensuite Washington accueille avec circonspection la promesse syrienne de retrait(photos)

Jacques Chirac a franchi hier un pas important vers le divorce total avec la Syrie et le pouvoir libanais. Le président français a annoncé coup sur coup hier qu’il s’opposait à la tenue de législatives au Liban avant un début de mise en œuvre de la résolution 1559 et qu’il n’excluait pas un recours à des sanctions de l’Onu contre Damas. « On ne pourrait pas considérer comme valides des élections qui n’auraient pas été préalablement précédées par une première mise en œuvre de la 1559 », a déclaré M. Chirac en marge du sommet UE-USA à Bruxelles. Jean-Claude Juncker, président en exercice de l’UE, a annoncé pour sa part que l’Europe et les États-Unis étaient d’accord pour exiger une « application immédiate » de la 1559. Washington, de son côté, a accueilli avec circonspection la promesse de la Syrie de poursuivre son retrait du Liban. « Nous jugerons sur les faits », a déclaré le porte-parole du département d’État, Richard Boucher. Au Liban et dans les rangs des Libanais de l’étranger, la mobilisation populaire et celle des piliers de l’opposition se poursuivait sans s’essouffler, notamment dans la perspective du débat lundi prochain à la Chambre sur le meurtre de Rafic Hariri.

Jacques Chirac a franchi hier un pas important vers le divorce total avec la Syrie et le pouvoir libanais. Le président français a annoncé coup sur coup hier qu’il s’opposait à la tenue de législatives au Liban avant un début de mise en œuvre de la résolution 1559 et qu’il n’excluait pas un recours à des sanctions de l’Onu contre Damas.
« On ne pourrait pas considérer...