Rechercher
Rechercher

Actualités

Le cinéaste Ziad Doueiri : « La Fondation Hariri a partiellement financé mes études »

Venu à Beyrouth pour le lancement de son film, Lila dit ça, le cinéaste libanais Ziad Doueiri, à qui l’on doit également West Beyrouth, figurait dans la foule d’anonymes. Profondément ému, Doueiri était présent mercredi place des Martyrs pour assister aux funérailles de l’ancien Premier ministre. Hier, il se recueillait sur sa sépulture. « Je lui rends avant tout hommage parce qu’il n’était pas sectaire », indique Doueiri expliquant : « Je suis sunnite, mais j’aurais refusé de me recueillir sur la tombe d’un autre Premier ministre que Hariri, même s’il est sunnite comme moi. » Il marque une pause et poursuit : « Rafic Hariri a terriblement aimé le Liban. » Et Ziad Doueiri raconte une histoire personnelle qu’il n’avait jamais racontée. « Pour mes études, j’ai été aux États-Unis. Avec la chute vertigineuse de la livre, ma famille ne pouvait plus financer ma scolarité. J’ai présenté une demande auprès de la Fondation Hariri qui a assuré les deux derniers semestres qui me restaient à l’université », dit-il. « Mon frère Dany, qui est plus jeune que moi et qui suivait également des études aux États-Unis, a bénéficié durant dix ans de l’aide de la Fondation Hariri, à une seule condition : une fois le doctorat acquis, rentrer au Liban pour y travailler durant deux ans », raconte-t-il, soulignant : « Rafic Hariri n’a pas voulu tirer un profit personnel en finançant les études de mon frère. Il n’aspirait qu’à servir le Liban et ses jeunes. »
Venu à Beyrouth pour le lancement de son film, Lila dit ça, le cinéaste libanais Ziad Doueiri, à qui l’on doit également West Beyrouth, figurait dans la foule d’anonymes. Profondément ému, Doueiri était présent mercredi place des Martyrs pour assister aux funérailles de l’ancien Premier ministre. Hier, il se recueillait sur sa sépulture.
« Je lui rends avant tout hommage parce...