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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Premier ministre canadien pris à partie par l’opposition pour ses propos sur la Syrie

Le Premier ministre canadien, Paul Martin, a été vertement critiqué hier par l’ensemble des partis d’opposition de son pays pour des propos sur la Syrie tranchant avec la position officielle défendue par le gouvernement canadien. « C’est clair que si les Syriens sont au Liban, c’est parce qu’il faut garder la paix et puis il y a certainement eu un manquement », a déclaré Paul Martin en français dans un rapide point de presse, en déplorant le « terrible » attentat qui a coûté la vie à Rafic Hariri. Forcé de s’expliquer quelques minutes plus tard à la Chambre des communes par tous les partis d’opposition, Paul Martin a refusé de se rétracter, en estimant qu’il avait été « mal compris ». « J’ai dit clairement que nous appuyons la résolution des Nations unies et que les Syriens devraient se retirer du Liban », a martelé le chef du gouvernement, auquel le ministre des Affaires étrangères Pierre Pettigrew, en visite il y a quelques jours à Beyrouth, a dû prêter main-forte. « Ils ne sont pas capables de maintenir la paix, ils devraient se retirer, c’est ce que j’ai dit et c’est ce que je répète », a-t-il insisté. Les conservateurs ont accusé Paul Martin d’entacher la crédibilité du Canada, tandis que les indépendantistes du Bloc québécois et le Nouveau parti démocratique, petit parti de gauche, ont déploré que le Premier ministre dise des « choses bêtes » et n’ait pas « la décence » de s’excuser.
Le Premier ministre canadien, Paul Martin, a été vertement critiqué hier par l’ensemble des partis d’opposition de son pays pour des propos sur la Syrie tranchant avec la position officielle défendue par le gouvernement canadien. « C’est clair que si les Syriens sont au Liban, c’est parce qu’il faut garder la paix et puis il y a certainement eu un manquement », a déclaré Paul...