Damas s’apprête à accueillir une réunion quadripartite sur le processus
de paix et s’engage à arrêter l’activité extraterritoriale du Hezbollah
Soumise à de fortes pressions, la Syrie a adressé hier une série de signaux positifs à la communauté internationale, au moment où l’émissaire onusien, Terjé Roed-Larsen, dressait un bilan positif de son entretien damascène avec le président Bachar el-Assad, qu’il a qualifié d’« extrêmement encourageant ». Le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh, a fourni à son homologue italien, Gianfranco Fini, des assurances sur l’engagement de Damas pour la paix au Proche-Orient, tout en promettant d’amener les formations extrémistes soutenues par Damas, comme le Hezbollah, à respecter le cessez-le feu de Charm el-Cheikh. M. Chareh lui a aussi fait part de son intention d’accueillir prochainement une réunion quadripartite (Syrie, Liban, Égypte et Jordanie) axée sur le processus de paix. Washington a réagi à ces propos en réaffirmant qu’il exige de la Syrie des actes et non des paroles. Parallèlement, l’émissaire du secrétaire général de l’Onu, qui doit être reçu aujourd’hui à Bkerké, a annoncé une coopération étroite avec le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud, en vue d’une application de la résolution 1559 tenant compte de l’accord de Taëf et du Traité de fraternité, susceptibles, selon le numéro 2 du Hezbollah, d’apporter la solution souhaitée au dossier libano-syrien.
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