L’optimisme ambiant tempéré par les islamistes et les « ultras » du Likoud Abou Mazen et Sharon face à la grogne de leurs opposants (photo)

À Charm el-Cheikh, ils n’ont probablement pas fait le plus dur. Car c’est chez eux, au sein de leur propre camp, que Mahmoud Abbas et Ariel Sharon sont désormais confrontés à la grogne de leurs opposants. Côté palestinien, le chef de l’Autorité palestinienne doit gérer le cas des radicaux qui, sans avoir affirmé leur volonté de s’opposer frontalement à Abou Mazen, ont rejeté l’acceptation officielle du cessez-le-feu annoncé à Charm el-Cheikh. Côté israélien, c’est le ministre des Affaires étrangères en personne, Sylvan Shalom, qui lançait ce que les médias ont qualifié de « bombe politique », en initiant une campagne pour l’organisation d’un référendum sur le retrait de la bande de Gaza auquel s’opposent fortement les « ultras » du Likoud. L’option référendaire est toutefois catégoriquement rejetée par le Premier ministre israélien. Sur le terrain, on notait toutefois quelques avancées, avec notamment une confirmation de la libération de quelque 500 prisonniers palestiniens détenus dans les geôles israéliennes.