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Le meeting de Aïn el-Tiné, une mise en scène syrienne, estime l’opposition (photo)

Le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, a estimé hier que « les Syriens ont joué un rôle important au niveau de l’organisation du meeting de Aïn el-Tiné ». « Il était normal que cette rencontre se déroule. Compte tenu de la pression exercée par l’opposition, les amis de la Syrie au Liban se sont réunis pour essayer d’établir entre eux une coordination à la veille des élections », a indiqué M. Eddé, qui a été reçu hier par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, à Bkerké. Le Amid du BN a refusé de commenter les rumeurs selon lesquelles M. Jean Hawatt serait le candidat aouniste à Jbeil, précisant que le Courant patriotique libre avait démenti, dans un communiqué, ces rumeurs. « La personne en question ne correspond d’ailleurs pas aux normes que ce courant requiert pour les candidatures », a-t-il indiqué. Et de préciser que le BN aura plusieurs candidats dans différentes régions, notamment à Jbeil. « Mais comme l’objectif primordial est l’unité de l’opposition, nous discuterons avec nos alliés avant de divulguer les noms des candidats », a-t-il ajouté. Mgr Sfeir a par ailleurs accordé audience au député Pierre Gemayel, qui l’a invité au congrès annuel du Mouvement réformiste kataëb. Ce congrès se tiendra du 11 au 13 février au Royal Park Hotel à Aïn Saadé. De son côté, M. Samir Abdel Malak, membre du Rassemblement de Kornet Chehwane, a indiqué que la prochaine réunion du rassemblement, demain jeudi, sera réservée à l’étude des candidatures en coordination avec les différentes forces de l’opposition et à l’évaluation des réactions au dernier meeting du Bristol, notamment la rencontre de Aïn el-Tiné. Dans un entretien accordé à l’agence al-Markaziya, M. Abdel Malak a indiqué que cette rencontre n’avait rien apporté de nouveau et qu’il s’agissait là d’« une répétition des mêmes slogans, ceux du pouvoir de tutelle ». « L’impression générale que les participants ont donné d’eux-mêmes, c’est qu’ils sont l’opposition et que les opposants sont au pouvoir ! Ils semblent oublier qu’ils sont une partie importante du pouvoir qui gouverne le pays depuis Taëf et qui est responsable de la situation qui prévaut actuellement », a-t-il poursuivi, notant qu’il s’agit là d’« un groupe de gens qui prennent des positions “don quichottesques” parce qu’ils ont peur de voir leurs privilèges disparaître ». Quant au secrétaire général du Parti national libéral, Élias Abou Assi, qui était hier l’invité du talk-show de la LBCI, Nharkom Saïd, il a indiqué, concernant le meeting de Aïn el-Tiné, qu’« il existe au Liban deux lignes, l’une souverainiste et l’autre suiviste, qui regroupe le ministre Sleimane Frangié et bien d’autres, qui considèrent que les failles dans les relations libano-syriennes sont des détails, alors que la libre décision libanaise est spoliée et que le Liban est gouverné à partir de Damas par l’intermédiaire d’un officier de sécurité ». Rejetant les accusations lancées par les loyalistes aux opposants concernant une collusion avec les intérêts israéliens, M. Abou Assi a également fait allusion à « une collusion syro-israélienne dont le Liban paie le prix ».

Le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, a estimé hier que « les Syriens ont joué un rôle important au niveau de l’organisation du meeting de Aïn el-Tiné ». « Il était normal que cette rencontre se déroule. Compte tenu de la pression exercée par l’opposition, les amis de la Syrie au Liban se sont réunis pour essayer d’établir entre eux une coordination à la veille des...