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Hariri à Yammout : Nous ne pouvons plus continuer ensemble

Le député Bassem Yammout a affirmé hier qu’il « ne se retirera pas du bloc haririen de la décision de Beyrouth », mais qu’il ne fera plus alliance à l’avenir avec son président, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, et ce « sur la demande de ce dernier ». Dans une déclaration à l’agence al-Markaziya, le député de Beyrouth a affirmé que l’ancien Premier ministre Rafic Hariri lui avait affirmé, la semaine dernière, qu’ils « ne pouvaient plus continuer ensemble ». M. Yammout a expliqué ce revirement par le fait que « M. Hariri a fait de nouveaux choix politiques », qualifiant l’ancien chef de gouvernement de « grand leader national ». Le député de Beyrouth a en outre souligné qu’au sein du bloc haririen, il est celui qui a le plus de relations politiques, avec les Syriens et avec le chef du gouvernement, Omar Karamé, ainsi qu’avec « plusieurs ministres qui ne sont pas nécessairement partisans de M. Hariri voire même ses adversaires politiques ». « Je mettais ces relations au profit du bloc et à aucun moment je ne m’en suis pris à la politique incarnée par M. Hariri », a précisé M. Yammout en indiquant qu’il n’a exploité « ces relations » que de manière positive. Rappelons que M. Yammout faisait partie des nombreux responsables politiques qui ont pris part à la rencontre de Aïn el-Tiné, une occasion pour les alliés de la Syrie de réaffirmer leur solidarité avec Damas. À la question de savoir s’il allait se présenter aux élections, il a répondu par l’affirmative, précisant qu’il le fera dans la seconde circonscription, « la plus difficile », celle-là même où se présentera M. Hariri. « Après tout, a-t-il dit, c’est la région dans laquelle je peux me présenter. » Interrogé sur les trois autres candidats qui se présenteront dans la même circonscription, et qui ne figureront pas sur la liste de M. Hariri, M. Yammout s’est abstenu de répondre en soulignant qu’il ne peut pas « dévoiler » leurs noms.
Le député Bassem Yammout a affirmé hier qu’il « ne se retirera pas du bloc haririen de la décision de Beyrouth », mais qu’il ne fera plus alliance à l’avenir avec son président, l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, et ce « sur la demande de ce dernier ». Dans une déclaration à l’agence al-Markaziya, le député de Beyrouth a affirmé que l’ancien Premier ministre Rafic...