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Terrorisme - Cinq activistes tués et leur chef spirituel arrêté dans une nouvelle opération policière Le Koweït démantèle dans le sang un réseau de radicaux islamistes(photo)

La nouvelle fusillade survenue hier au Koweït, la quatrième en moins d’un mois, confirme la tension croissante qui règne dans ce pays, où les autorités, qui continuent de pourchasser un nombre indéterminé d’activistes islamistes, assurent toutefois avoir le contrôle de la situation. Les forces de sécurité ont affronté hier pendant neuf heures des activistes islamistes, tuant cinq d’entre eux et en capturant huit autres dont leur guide spirituel, Amer Khlaif al-Enezi. Il s’agit du quatrième affrontement en trois semaines. Au total, huit activistes, dont deux Saoudiens, ont été tués dans ces heurts, qui ont fait aussi trois tués et 11 blessés parmi les forces de sécurité. Ces activistes armés sont soupçonnés d’être liés aux radicaux islamistes saoudiens, responsables de nombreux attentats en Arabie saoudite ayant fait plus de 100 morts depuis mai 2003, mais aussi au réseau terroriste el-Qaëda. « Le gouvernement a commencé à prendre l’initiative. Auparavant, il se limitait à des réactions, mais désormais, il agit. C’est positif », a déclaré le député libéral Mohammed as-Sager, président de la commission des relations extérieures du Parlement koweïtien. « Nous avons vu le gouvernement agir, non pas après des actes terroristes ou des explosions, mais sur la base de renseignements. C’est important (...) même si c’est très tard », a-t-il ajouté. Le Koweït, un petit pays de 2,6 millions d’habitants, dont 1,7 million d’étrangers, n’a jamais connu des heurts aussi violents, bien que les extrémistes islamistes se soient renforcés ces dernières années dans l’émirat. Des militants islamistes opposés à la présence militaire américaine au Koweït et à l’invasion de l’Irak ont ainsi mené plusieurs attaques antiaméricaines depuis le début des préparatifs de la guerre en Irak fin 2002. Des extrémistes ont été reconnus coupables de ces attaques et condamnés à diverses peines de prison, alors qu’une vingtaine d’autres sont actuellement jugés pour avoir recruté des activistes et les avoir envoyés en Irak pour y combattre l’armée américaine. « Les Occidentaux s’inquiètent, mais la situation n’est pas grave à ce stade », a déclaré à l’AFP un diplomate occidental sous le couvert de l’anonymat. Les ambassades des États-Unis, de Grande-Bretagne et de France avaient en effet appelé ces derniers jours leurs ressortissants au Koweït à ne pas se rendre dans certaines régions de l’émirat, les mettant en garde contre le risque de nouveaux affrontements armés. Les fondateurs d’un parti islamiste koweïtien convoqués par la police Les autorités koweïtiennes ont convoqué des islamistes pour interrogatoire après l’annonce de la création du premier parti politique dans l’émirat, a indiqué hier un porte-parole du parti. Ils n’ont pas été informés officiellement des raisons exactes de leur convocation, mais le porte-parole, Hussein al-Saïdi, a indiqué qu’ils sont accusés de violer la loi qui interdit tout rassemblement sans autorisation préalable du gouvernement. M. Saïdi a qualifié cette mesure d’« illégale ». « Le gouvernement aurait dû prendre l’initiative de promulguer une législation pour réglementer la formation des partis politiques », a-t-il dit.

La nouvelle fusillade survenue hier au Koweït, la quatrième en moins d’un mois, confirme la tension croissante qui règne dans ce pays, où les autorités, qui continuent de pourchasser un nombre indéterminé d’activistes islamistes, assurent toutefois avoir le contrôle de la situation.
Les forces de sécurité ont affronté hier pendant neuf heures des activistes islamistes, tuant...