Damas et Amman s’inquiètent des risques d’une partition de l’Irak Compte à rebours sanglant à trois jours des législatives(photo)

Pas de répit pour les Irakiens à trois jours du scrutin. Pour la seule journée d’hier on recensait en effet près d’une trentaine de morts au sein de la population irakienne, entre autres un membre du parti du Premier ministre Allaoui, dont l’assassinat, filmé par le groupe de Zarqaoui, a été diffusé sur Internet. Les bureaux de vote ont également été la cible de violentes attaques par la guérilla qui, par la voix des islamistes d’Ansar al-Sunna, a renouvelé ses menaces, et ce notamment pour l’après-scrutin. Un après-scrutin qui inquiète de nombreuses personnalités politiques, dont le ministre syrien des AE, Farouk el-Chareh, et le roi jordanien Abdallah II, qui ont lancé une mise en garde contre les risques de partition de l’Irak. L’International Crisis Group mettait, de son côté, en exergue les risques sérieux de guerre civile dans le nord du pays.