À Koraytem, Pharaon met l’accent sur les spécificités de Beyrouth Hamadé chez Hariri pour sa première sortie publique après sa convalescence

Pour sa première sortie publique après sa convalescence, l’ancien ministre de l’Économie, Marwan Hamadé, qui avait échappé par miracle à une tentative d’attentat à la voiture piégée, le 1er octobre dernier, s’est rendu hier à Koraytem, après avoir assisté à la réunion du Bloc Joumblatt, à Clemenceau. Un accueil chaleureux a été réservé par l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, à son hôte, avec qui il a effectué un tour d’horizon de la situation locale, notamment en ce qui concerne les préparatifs des prochaines élections. M. Hariri s’est aussi entretenu de la loi électorale avec M. Michel Pharaon, député de Beyrouth, qui a affirmé à sa sortie de Koraytem qu’il avait discuté avec l’ancien chef de gouvernement de leur coopération politique et de leur alliance électorale « quelle que soit la formule finale de la loi ». M. Pharaon a mis l’accent sur les « spécificités de la capitale et des équilibres qui caractérisent Beyrouth et qui sont partie intégrante de la formule de coexistence dans le pays ». Il a également insisté sur « la préservation de l’esprit d’ouverture et de la modération à Beyrouth, en raison de leur impact positif sur tout le Liban ». « Nous affirmons, a ajouté M. Pharaon, que nous ne tomberons pas dans le piège des divisions et des surenchères, quel que soit le découpage de la capitale, et que nous œuvrerons plus que dans le passé pour préserver l’unité politique de Beyrouth et la cohésion entre ses fils. » Après avoir jugé que l’unité de la capitale « dérange certains », M. Pharaon a assuré qu’il ne permettra pas, après les élections, que la capitale soit marginalisée. M. Hariri, qui a ensuite reçu l’ambassadeur de Jordanie, Hassan Abou Ghida, s’est entretenu en soirée, pour la deuxième fois en quelques jours, avec l’ambassadeur de France, Bernard Émié.