Le bras de fer entre le pouvoir et l’opposition autour de la loi électorale se transposera aujourd’hui, place de l’Étoile, où l’opposition mettra tout son poids dans la balance pour gagner sa première bataille qui s’articule autour de l’élection de cinq membres du CNA et de trois membres du Conseil constitutionnel. Pour l’opposition, qui part en guerre contre ce qu’elle appelle « la fraude électorale anticipée », l’enjeu est capital : il faut empêcher le pouvoir d’établir sa mainmise sur ces deux institutions avant les législatives. Cette mainmise a été évoquée par M. Walid Joumblatt, au cours de la réunion de son bloc parlementaire, hier à Clemenceau. L’opposition, qui s’est déchaînée hier contre M. Sleimane Frangié, à la suite de ses menaces adressées aux chrétiens qui s’allieraient à Rafic Hariri, compte profiter de la bévue du ministre de l’Intérieur pour intensifier sa campagne contre le gouvernement qu’elle accuse de parti pris. Les opposants continuent ainsi de réclamer l’avènement d’un cabinet neutre pour gérer l’opération électorale.
Le bras de fer entre le pouvoir et l’opposition autour de la loi électorale se transposera aujourd’hui, place de l’Étoile, où l’opposition mettra tout son poids dans la balance pour gagner sa première bataille qui s’articule autour de l’élection de cinq membres du CNA et de trois membres du Conseil constitutionnel. Pour l’opposition, qui part en guerre contre ce qu’elle...
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