Tuéni : « Il faut que l’opposition parvienne à établir des listes électorales communes »

L’ancien chef du gouvernement, Rafic Hariri, n’est pas opposé à la formule retenue pour Achrafieh dans le découpage de Beyrouth en trois circonscriptions électorales, a indiqué hier le PDG d’an-Nahar, Gebrane Tuéni, également membre du Rassemblement de Kornet Chehwane. Prié de dire si l’opposition soutiendra l’ancien Premier ministre dans son opposition aux deux autres circonscriptions beyrouthines, M. Tuéni a déclaré : « Il faudra voir si M. Hariri se tiendra aux côtés de l’opposition. Même s’il en est plus proche aujourd’hui, l’ancien Premier ministre n’a toujours pas adopté de position claire » au sujet d’une éventuelle alliance avec l’opposition. « Personnellement, je pense qu’il sera avec l’opposition », a-t-il poursuivi. Il a ensuite précisé que le découpage de Beyrouth sera examiné par Kornet Chehwane puis durant la réunion élargie de l’opposition. Concernant les critiques adressées par le général Michel Aoun, M. Tuéni a rappelé que les positions de l’opposition n’ont jamais été « à 100 % » conformes à celles du général Aoun, et qu’au sein même de l’opposition, les points de vue pouvaient diverger. Il a cependant assuré qu’il y a un « accord minimum » avec l’ancien chef du gouvernement de militaires. « Le rejet du fait accompli imposé après la prorogation du mandat du président Lahoud et la nécessité de rétablir la démocratie, la liberté, la souveraineté et l’indépendance libanaises sont des points communs à toutes les composantes de l’opposition », a ajouté M. Tuéni, jugeant primordial que l’opposition parvienne à établir des listes électorales communes sur base desquelles elle s’engagerait dans la bataille électorale.