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Actualités - OPINIONS

Les émigrés nous écrivent

un vrai choix Je n’ai pas encore eu le temps de perdre intérêt en mon pays natal, le Liban tant aimé et tant convoité. Aussi, pourquoi ne pas travailler sérieusement à faire des législatives et des municipales un vrai choix pour le libanais ? Choix commençant et se terminant par la connaissance de quelque chose (ou de quelqu’un). Or, comment le faire en résidant à Beyrouth et en votant pour quelqu’un à Baalbeck, par exemple ? Non, finissons de ce système archaïque. Que chacun vote dans la circonscription où il habite, comme cela se passe dans tout pays démocratique. Même si Beyrouth, par exemple, devrait avoir deux fois plus d’élus, et Baalbeck deux fois moins. Merci pour votre page si accueillante. Gaby SIOUFI Montréal – Canada rêve du retour Je tiens tout d’abord à vous féliciter pour vos articles que je lis avec grand intérêt de manière quasi quotidienne. Je suis Libanais ayant vécu dix ans au Canada et résidant depuis 8 ans en France, où je travaille pour un cabinet de conseil en management pour les banques. Je suis chagriné de voir l’état dans lequel se trouve mon pays, année après année. Tous ces politiciens, à la solde de la Syrie, ruinent le peuple avec comme seul objectif le souci de faire de l’argent. Tout cela dans un État policier, sans le moindre respect pour les valeurs humaines les plus fondamentales. Je nourris cependant le rêve de vivre un jour dans mon pays, dans une petite maison à la campagne à regarder mes enfants jouer parmi les oliviers réchauffés par un soleil qui éclaire un pays libre et souverain. Inchallah !... Roger KASTOUN Paris prendre contact Quel plaisir chaque jour de pouvoir vous lire sur Internet ! Votre site est très simple et facile à visiter. Je n’ai plus mis les pieds au Liban depuis 1974 et je compte bien y retourner cette année et voir s’il me serait possible de me réadapter à nouveau. Aussi, la lecture de votre journal me permet de reprendre un contact avec le Liban. De plus, il est intéressant de voir les sujets que vous abordez (tel que la 1559) que nous, en France, n’entendons jamais développer dans nos journaux, alors que l’avenir sur ce sujet est d’importance pour tout le Moyen-Orient et que la France elle-même est partie prenante, ce qui est tout à son honneur. En bref, continuez comme ça à m’intéresser, vous êtes ma première préoccupation dès que j’arrive à mon bureau. F. KHANO France onse à Akram Chéhayeb « Les souffrances de la guerre sont révolues », déclarait il y a quelque temps le député Akram Chéhayeb. Si estimable soit-elle, et sans rien ôter aux mérites de M. Chéhayeb et du courant politique au nom duquel il s’exprimait, cette déclaration appelle néanmoins deux commentaires. D’une part, la population libanaise, toutes communautés confondues, attend toujours que les protagonistes de la guerre, tous les protagonistes, qui ont fait la guerre en son nom et lui ont infligé les morts et les destructions que l’on sait, fassent acte de repentance en lui demandant pardon, publiquement, pour la responsabilité qu’ils portent ; d’autre part, on attend encore que s’effectue le travail sur la mémoire, qui est aussi travail de deuil, afin que la réconciliation nationale ne soit pas ce qu’elle est actuellement, c’est-à-dire un « décret » venu d’en haut, mais le renouvellement symbolique du vouloir vivre ensemble hors duquel il n’y a pas de nation possible. À ces deux conditions, la déclaration de M. Chéhayeb sera recevable et les souffrances de la guerre seront en voie – seulement en voie – d’être révolues. René OTAYEK Bordeaux Le message des Libanais Si les hommes politiques libanais se sentent toujours menacés par des attentats, c’est qu’ils ne sont pas aimés, ni désirés... mais imposés. Ou bien ils n’ont pas entendu le message des Libanais (tous les Libanais) sur la nécessité qu’il y a à résoudre leurs problèmes majeurs (électricité, éducation, etc.). Dommage pour le pays du cèdre ! Hicham KAAKOUR Champs (Marne – France) Beyrouth à Montréal, puis Paris J’ai quitté le Liban en 97 (j’avais 19 ans à l’époque) pour continuer mes études universitaires à Montréal. L’expérience était très intéressante mais pas toujours très facile. Trois ans plus tard, j’ai décidé de retourner au Liban travailler, ayant constaté qu’il était bien plus agréable d’habiter au Liban, entouré de la famille et des amis. Il ne m’a pas fallu plus de deux ans pour réaliser que je n’étais pas satisfaite dans mon travail et que les opportunités qui s’offraient ne répondaient pas à mon besoin professionnel. Je devais à nouveau quitter pour satisfaire mon ambition. Je me suis donc lancée vers Paris cette fois-ci (pays plus proche, qui m’attirait), en m’inscrivant à un mastère puis en trouvant un travail très intéressant. Je ne prévois pas de retourner au Liban dans le futur proche, mais je ne resterais jamais trop loin de mon pays. Rania BOUTROS France Réponse à des réponses Sur le cas que représente une éventuelle grâce du Dr Samir Geagea, M. Roger Akl avait pris position (Voir L’Orient-Le Jour du 5 janvier 2005), s’attirant deux réponses de MM. Charbel Nacouzi et Michel Fattal (11 janvier 2005), auquel il répond, dans un texte dont nous extrayons les passages suivants : « La grâce est originairement un don accordé par Dieu. Au Moyen Âge, elle est devenue un don de la vie accordé par un suzerain à un féal ou à un vaincu qui l’en prie à genoux et qui, s’il l’obtient, deviendrait redevable de sa vie au suzerain et ne pourrait plus que lui obéir en tout. « Je voudrais remercier MM. Nacouzi et Fattal de leurs réactions... un peu tardives à mes essais. La grâce présidentielle est donc un droit régalien qui comporte pour le gracié une dette morale envers le président, associée à une reconnaissance de culpabilité et une demande de pardon que le président a le droit de refuser (comme vous l’avez si bien dit) et c’est ce qu’il a fait. Voulez-vous que cela arrive au Dr Geagea ? Le veut-il pour lui-même ? Je ne le pense pas. Sinon, il l’aurait fait avant d’entrer en prison et au moment où il a refusé un poste ministériel. Ce fut son choix. Il avait ses raisons que je respecte. « Quant à la prorogation, vous avez, tous les deux, reconnu sa légalité en réclamant la grâce présidentielle, sinon à quel titre le président aurait-il pu l’accorder ? De plus, je n’ai pas demandé une reconduction exceptionnelle, mais par amendement législatif (comme pour la loi d’amnistie) qui s’appliquerait à tous les présidents de la République qui le méritent, comme on le fait actuellement pour les deux autres présidences. « En particulier, je voulais le renouvellement du mandat du président actuel, non pour des raisons personnelles, mais parce qu’il a eu le courage d’une politique impopulaire et salvatrice qui empêche le Liban de suivre l’exemple de l’Irak “ bénéficiaire ” d’une “ libéralisation ” et d’une “ démocratisation ” à l’américaine. » Roger Akl (Miami, Floride – USA) imple bonjour amical et reconnaissant Je suis prêtre catholique français. Je visite régulièrement le Liban. À chacune de mes visites, je suis un lecteur fidèle de votre journal. Depuis quelques semaines, je consulte presque chaque soir votre site. Ce m’est, à chaque fois, une grande joie. Merci pour votre ligne éditoriale. Christophe LE SOURT France ebanese History X Si l’on croit la conjoncture internationale, il semblerait qu’à la prochaine rentrée scolaire, il va falloir expliquer aux nouvelles générations d’écoliers que la vraie indépendance du Liban n’est pas celle que l’on célèbre depuis soixante ans, quand nos grands-parents ont cru bon se débarrasser du mandataire français, mais celle amenée par la résolution 1559, grâce à la France entre autres. Au-delà du retrait de l’armée syrienne et de l’abstention d’ingérence dans la vie politique libanaise de ses services de renseignements, il va falloir que les Libanais arrivent à oublier leurs querelles d’hier pour construire ensemble un avenir meilleur. Je suis moins optimiste si j’en juge de petites querelles de mes compatriotes à Lyon. Je regrette que régulièrement quelques personnes jouent à remonter le temps. On dirait qu’elles trouvent leur bonheur à raviver l’époque noire de notre histoire contemporaine où belligérants et miliciens de la même confession se tiraient dessus. Cela dit, je constate qu’il s’agit d’une minorité, qui arrive certes à rythmer la vie de la paroisse mais qui, j’espère, ne pourra pas miner la construction d’un pays moderne, humain et démocratique, et n’aura pas assez d’audace pour y participer. Carlos El-Khoury Lyon – France NDLR Dans le nombreux courrier que nous recevons quotidiennement, certaines lettres comportent des passages qui seraient difficilement publiables. Pour cette raison, et aussi afin de faire paraître le plus grand nombre possible de lettres, le journal se réserve le droit de n’en reproduire que les parties les plus significatives et d’y apporter les modifications qu’il juge nécessaires. En outre, chaque missive doit comporter la signature (nom et prénom) de son auteur. Les lecteurs, nous en sommes certains, le comprendront, ce dont nous les remercions par avance.
un vrai choix

Je n’ai pas encore eu le temps de perdre intérêt en mon pays natal, le Liban tant aimé et tant convoité.
Aussi, pourquoi ne pas travailler sérieusement à faire des législatives et des municipales un vrai choix pour le libanais ? Choix commençant et se terminant par la connaissance de quelque chose (ou de quelqu’un).
Or, comment le faire en résidant à Beyrouth et...