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Actualités - CHRONOLOGIE

Le patriarche maronite se trouve depuis mercredi au Vatican Sfeir confirme une prochaine rencontre avec Aoun à Paris (photo)

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, se trouve depuis mercredi au Vatican, première étape d’une tournée européenne qui doit également le mener en France. Aussi bien au Saint-Siège qu’à Paris, le chef de l’Église maronite examinera notamment avec ses hôtes le débat en cours au Liban autour de la loi électorale et de la résolution 1559 du Conseil de sécurité. « Je suis porteur, si je peux le dire, des sujets libanais qui intéressent le Vatican et la France dans le même temps, surtout que le Liban entretient des relations étroites avec les deux », a déclaré Mgr Sfeir au journaliste qui l’interrogeait à l’AIB sur l’objectif de sa tournée. À Paris, le patriarche sera notamment reçu par le président Jacques Chirac. Mgr Sfeir a été accompagné à l’AIB, où un accueil officiel lui a été reservé, par le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, l’ancien ministre et actuel président de la Ligue maronite, Michel Eddé, l’ambassadeur de France, Bernard Émié, et plusieurs autres personnalités. Le patriarche a confirmé, en réponse à une autre question, qu’il aura un entretien à Paris avec le général Michel Aoun. Pour tout commentaire au sujet du récent contact entre Damas et l’ancien chef du cabinet des militaires, il s’est dit en faveur de tout dialogue pouvant conduire à une entente. Prié d’indiquer ce qu’il dira au président Chirac à propos de la résolution 1559 du Conseil de sécurité, il a répondu : « Si cette résolution réclame le rétablissement de l’indépendance, de la souveraineté et de la liberté de décision libanaise, il faut préciser que nos revendications sont les mêmes depuis longtemps. » Il a de nouveau plaidé en faveur de l’établissement de relations « saines et amicales » avec la Syrie, avant d’indiquer qu’il continuera de réclamer le rétablissement de l’indépendance, de la souveraineté et de la liberté de décision libanaise et que « les portes de Bkerké restent ouvertes devant tout le monde ». Interrogé ensuite au sujet de la loi électorale, le patriarche a réaffirmé que le texte en préparation doit permettre aux électeurs de choisir « les personnes qui les concernent, en ce sens que l’électeur doit connaître son représentant à la Chambre et vice versa. Est-ce à travers l’adoption du caza ou de la petite circonscription ? Je n’en sais rien. C’est l’affaire des techniciens et je ne suis pas un technicien ». Prié de commenter le débat dans le pays autour de la minorité et de la majorité dans le pays, Mgr Sfeir a déclaré : « Qu’il y ait une minorité ou une majorité, le consensus au Liban ne repose pas sur le nombre. »
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, se trouve depuis mercredi au Vatican, première étape d’une tournée européenne qui doit également le mener en France. Aussi bien au Saint-Siège qu’à Paris, le chef de l’Église maronite examinera notamment avec ses hôtes le débat en cours au Liban autour de la loi électorale et de la résolution 1559 du Conseil de sécurité.
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