Rechercher
Rechercher

Actualités

Khazen ne restera « pas les bras croisés » si le caza n’est pas adopté(photo)

Le ministre du Tourisme, Farid el-Khazen, a laissé entendre hier qu’il pourrait démissionner du gouvernement si le découpage électoral en cours de préparation n’est pas fondé sur la petite circonscription, susceptible selon lui de « rétablir les équilibres » du pays. M. Khazen a d’autre part mis en garde contre tout « conflit destructeur avec le Conseil de sécurité » à propos de la résolution 1559. Le ministre-député s’exprimait lors d’une conférence de presse à son domicile de Kaslik. « Tout découpage électoral qui ne respecterait pas les équilibres internes ou qui viserait à fausser le poids des forces politiques du pays doit être rejeté », a-t-il déclaré. « La démocratie consensuelle constitue le fondement de l’entité libanaise », a ajouté M. Khazen, soulignant que « c’est la loi électorale qui consolide cette démocratie et qui, non seulement réactive le rôle des institutions, mais aussi finit par réduire celui des services de sécurité ». Le député a poursuivi en affirmant « son choix en faveur de l’esprit de la loi électorale de 1960 », reposant grosso modo sur le principe du caza. « Ceux qui considèrent le caza comme contraire à la constitution de Taëf se trompent, parce que Taëf a été édifié sur la philosophie de l’égalité et de la justice », a-t-il dit. Selon lui, « la petite circonscription est de nature à rétablir les équilibres au Liban et à réintégrer les opprimés et ceux qui avaient été empêchés de se faire représenter et de participer au processus de décision nationale ». « Dans le même temps, elle est susceptible de mettre un terme au phénomène des rouleaux compresseurs, bulldozers et autres autobus électoraux », a-t-il estimé. Se disant non concerné par la « cuisine » électorale en cours de préparation, il a affirmé qu’il ne « restera pas les bras croisés si la loi électorale qui sera adoptée ne s’inspire pas de l’esprit de 1960 ». Député du Kesrouan, M. Khazen s’est refusé à toute spéculation sur ses alliances électorales dans cette région avant l’adoption de la loi électorale, en laissant toutefois entendre que tout restait possible. « Il n’y a pas de blanc et de noir dans le Kesrouan et nous n’avons de conflit idéologique avec personne », a-t-il affirmé. Enfin, M. Khazen a souligné qu’il n’était pas d’accord avec le chef du gouvernement, Omar Karamé, au sujet du lien entre la résolution 1559 du Conseil de sécurité de l’Onu et les élections législatives. « En fin de compte, il n’y a pas de problème au Liban avec la 1559. Il s’agit d’une résolution internationale et le gouvernement, la Chambre et les institutions libanaises sont appelés à traiter de cette question d’une manière conforme à l’intérêt national », a-t-il déclaré, avant de mettre en garde contre « toute velléité de conflit destructeur avec le Conseil de sécurité et sur le front intérieur ».
Le ministre du Tourisme, Farid el-Khazen, a laissé entendre hier qu’il pourrait démissionner du gouvernement si le découpage électoral en cours de préparation n’est pas fondé sur la petite circonscription, susceptible selon lui de « rétablir les équilibres » du pays. M. Khazen a d’autre part mis en garde contre tout « conflit destructeur avec le Conseil de sécurité » à propos...