Condition féminine Le Liban à l’honneur au séminaire sur « La femme arabe et la technolgie » au Caire

Recevant Mme Marale Tutélian Guidanian, directrice générale de l’Administration centrale des statistiques et membre de la délégation officielle au séminaire sur « La femme arabe et la technologie », qui s’est tenu au Caire entre le 8 et le 10 janvier, Mme Andrée Lahoud a exprimé sa satisfaction de voir que le Liban a été félicité pour le document qu’il y a présenté. De plus, les recommandations du communiqué final ont repris toutes les propositions qui figuraient dans le document libanais, alors que le sérieux, la pertinence et la globalité de ce document ont été loués dans la presse égyptienne. Rappelons que la délégation libanaise était formée de Mme Randa Berry, qui représentait la Première dame – elle-même présidente de la Commission nationale de la femme libanaise –, de la ministre Wafaa Dika Hamzé et de Mme Marale Tutélian Guidanian, qui a rédigé et lu devant les participants au séminaire le document de travail libanais. Après avoir établi un état des lieux sur la situation de la femme arabe par rapport à la science de la connaissance et aux nouvelles technolgies, le rapport libanais constate qu’il existe une grande inégalité dans ce domaine entre les hommes et les femmes. Il met ensuite au point un programme d’action, destiné à combler cette lacune et à permettre à la femme arabe de profiter des nouvelles technologies et d’avoir accès à cette nouvelle science. En fait, le rapport précise qu’il s’agit d’une chaîne complète, la connaissance étant le point de départ, mais elle nécessite une conscientisation sur l’importance de ce domaine comme source de savoir et base d’une économie nouvelle. Pour que le développement puisse avoir lieu, écrit le rapport, il faudrait que la connaissance devienne partie intégrante de la culture et du système des valeurs des pays arabes. En conclusion, le document libanais propose une démarche en sept points pour parvenir à un développement de la technologie chez les populations arabes afin de construire une économie du savoir, capable de suivre l’évolution des sociétés modernes. C’est cette démarche qui a été adoptée dans le communiqué final publié par le séminaire et qui s’est transformée en recommandations ayant fait l’unanimité chez les participants. Une fois de plus, le Liban – et la femme libanaise en particulier –, a prouvé qu’il restait en mesure de fournir un travail sérieux et constructif, utile pour l’ensemble du monde arabe. Il faudrait seulement attendre encore que les recommandations deviennent une réalité concrète...