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Liban-Syrie Moallem parle d’une évolution des relations bilatérales, Joumblatt sceptique

Le nouveau vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, n’a pas démenti les informations selon lesquelles sa nomination marque le début d’une nouvelle étape dans les relations libano-syriennes, au moment où le chef du PSP, Walid Joumblatt, exprimait des doutes sur le sens de cette nomination. « La prochaine étape va connaître une évolution dans les relations bilatérales dans tous les domaines », a déclaré M. Moallem dans un entretien publié hier par le quotidien Asharq al-Awsat, avant d’indiquer que son pays, « n’a pas un dossier libanais, mais un dossier des relations libano-syriennes ». Il a annoncé qu’il va venir une nouvelle fois au Liban pour se réunir avec le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, Nasri Khoury, dans le but « d’activer les accords convenus entre les deux pays dans les différents domaines ». Il a jugé que l’ingérence de la Syrie dans les petits détails des affaires intérieures libanaises est « du passé ancien », en reconnaissant cependant l’existence de « pratiques erronées » dans la gestion des relations entre les deux pays. Dans le même temps, M. Joumblatt exprimait des doutes sur le sens de la nomination de M. Moallem. « Il ne s’agit pas d’une nouvelle politique. C’est bien d’élever le niveau des rapports bilatéraux, mais si Damas nomme un responsable politique et maintient Anjar, il ne s’agira que d’une façon de gagner du temps avant la publication du rapport de l’Onu afin qu’il ne soit pas négatif », a-t-il déclaré au quotidien al-Hayat. Parallèlement, M. Salah Honein, député de Baabda, a critiqué les propos tenus par le vice-ministre syrien durant sa visite à Beyrouth. « Pourquoi, pour faire pression sur Israël, la Syrie utilise-t-elle le Liban et non pas des moyens purement syriens ? Considère-t-elle que le Liban est un instrument de chantage aux mains de Damas et que la souveraineté libanaise est l’otage de la volonté syrienne ? » s’est-il interrogé. Si tel est le cas, a estimé le député, « la résistance islamique n’est plus nationale mais régionale ».
Le nouveau vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, n’a pas démenti les informations selon lesquelles sa nomination marque le début d’une nouvelle étape dans les relations libano-syriennes, au moment où le chef du PSP, Walid Joumblatt, exprimait des doutes sur le sens de cette nomination.
« La prochaine étape va connaître une évolution dans les relations...