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Actualités - OPINION

HOMMAGE Wadih Akl, un ami, un vrai

Le voici au panthéon. Wadih Akl, pour qui ne l’a pas connu, n’a jamais cessé de se battre. Pour les siens, pour ses amis, mais aussi, surtout, pour les autres, ces messieurs tout-le-monde qui sont spoliés tous les jours, souvent sans même le savoir. Dans les moments les plus difficiles qu’il a eu à affronter, il trouvait quand même moyen de s’élever contre l’injustice, la gabegie, l’agonie de toute forme de morale. Un altruisme qui forçait l’admiration, un cynisme de façade qui n’arrivait à masquer ni la bonté ni l’engagement, et qui ne faisait que mieux faire rejaillir l’intelligence. Il restera un repère inébranlable de justice, de courage, de sens de l’amitié, de morale, de révolte et de vitalité. Un ami, un vrai. « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante », disait l’épitaphe. En d’autres lieux, certes. Ce grand homme, dans cette patrie qui se cherche, c’est l’être humain qui lui est reconnaissant. Et puisqu’il a décidé de faire tomber le rideau, souhaitons-lui de dormir du sommeil du juste. Personne n’aura autant mérité l’expression. Alain BIFANI
Le voici au panthéon. Wadih Akl, pour qui ne l’a pas connu, n’a jamais cessé de se battre. Pour les siens, pour ses amis, mais aussi, surtout, pour les autres, ces messieurs tout-le-monde qui sont spoliés tous les jours, souvent sans même le savoir. Dans les moments les plus difficiles qu’il a eu à affronter, il trouvait quand même moyen de s’élever contre l’injustice, la...