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Actualités - CHRONOLOGIE

Farès, de Bkerké, appelle les Libanais à faire preuve d’allégeance envers leur pays Hdadé : Le salut du Liban passe par l’organisation de la présence syrienne (photo)

Le vice-Premier ministre, Issam Farès, a estimé hier que « le salut du Liban passe par l’unité de ses citoyens et leur foi en leur pays ». Pour le secrétaire général du PCL, Khaled Hdadé, le salut du pays passe par l’application des accords de Taëf, « surtout pour ce qui est de l’organisation de la présence syrienne », et par une loi électorale « capable d’unifier le tissu social par le biais de l’adoption de la proportionnelle ». Les deux hommes s’exprimaient, tour à tour, à l’issue d’une visite effectuée au patriarcat maronite où ils ont été reçus par le cardinal Nasrallah Sfeir pour lui transmettre leurs vœux à l’occasion de la nouvelle année. « Le peuple libanais a besoin en ce moment d’une forte dose de foi et d’allégeance envers sa patrie et d’une double posologie d’unité et de solidarité », a affirmé M. Farès à l’issue d’un tête-à-tête avec le patriarche. De son côté, M. Hdadé, qui s’est rendu à Bkerké en compagnie d’une délégation du PCL, a évoqué à la sortie de sa visite « les divisions » au sein de la société libanaise affirmant que « seuls les dirigeants qui sont à la tête du pouvoir depuis 12 ans doivent en assumer l’entière responsabilité (...) pour avoir refusé d’appliquer les accords de Taëf, notamment les articles relatifs à l’organisation de la présence syrienne au Liban », a-t-il dit. « L’application de Taëf commence par l’élaboration d’une loi électorale qui unifie » le pays, a jouté M. Hdadé en estimant que « si le découpage électoral est matière à division entre les Libanais, le scrutin majoritaire est le mode qui reproduit par excellence le confessionnalisme et le morcellement géographique ». À la question de savoir si la délégation du PCL a été reçue récemment à Damas « en raison de son conflit qui l’oppose au Parti socialiste progressiste (PSP) », le militant a répondu par la négative, soulignant que cette visite « ne saurait être un substitut à la relation entre le PCL et le PSP ». « Nous sommes en accord avec la Syrie sur certains points tout comme nous divergeons avec elle sur d’autres points », a-t-il précisé. Selon lui, le président Bachar el-Assad a déjà exprimé ouvertement son intention de rectifier le tir sur le plan des relations libano-syriennes. « L’important, a-t-il dit, est qu’il y ait une coalition au sein du gouvernement libanais et un nouveau Parlement qui puissent consacrer le dialogue interne, loin des ingérences internationales telles que pratiquées notamment par l’ambassadeur US Jeffrey Feltman. »
Le vice-Premier ministre, Issam Farès, a estimé hier que « le salut du Liban passe par l’unité de ses citoyens et leur foi en leur pays ». Pour le secrétaire général du PCL, Khaled Hdadé, le salut du pays passe par l’application des accords de Taëf, « surtout pour ce qui est de l’organisation de la présence syrienne », et par une loi électorale « capable d’unifier le tissu...