TSUNAMI - Annan exhorte les donateurs à concrétiser rapidement leurs promesses en argent À Djakarta, le monde au chevet de l’Asie du Sud (photo)

À catastrophe mondiale sans précédent, réponse mondiale sans précédent. Tel est, en substance, l’appel lancé hier par le secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, à la communauté internationale, lors du sommet organisé à Djakarta onze jours après le terrible tsunami qui a ravagé les côtes d’Asie du Sud. Après avoir demandé une aide d’urgence de près d’un milliard de dollars, largement couverte par des promesses évaluées à un total de 4 milliards de dollars, M. Annan a exhorté les pays donateurs à honorer leurs engagements et à les « concrétiser rapidement en argent ». Car aujourd’hui, tout est question de temps. Évalué à près de 150 000 morts, le bilan du tsunami pourrait être multiplié par deux, a averti l’Organisation mondiale de la santé, si quelque 150 000 sinistrés n’ont pas un accès rapide à des soins et à des médicaments. La rapidité de la distribution de l’aide dépend aussi, et peut-être surtout, de la bonne coordination des secours. Ce que s’est employé à rappeler le secrétaire général de l’Onu en réaffirmant la primauté des Nations unies dans la conduite des efforts humanitaires.