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Justice - Le juge Hammoud décide de classer l’affaire Le magistrat Ghantous s’était blessé avec son propre revolver par mégarde

L’affaire semblait bizarre et les conclusions du juge d’instruction le sont tout autant. Mais l’enquête approfondie menée sur le coup de feu qui a blessé le juge Tanios Ghantous, le 8 décembre dernier, dans le parking de l’Hôtel-Dieu, a montré que l’homme s’est lui-même blessé par mégarde. Il aurait d’ailleurs reconnu les faits devant le juge d’instruction Abdel Rahim Hammoud. Selon sa version, devenue la version officielle, les faits se sont déroulés de la manière suivante : alors qu’il s’apprêtait à se rendre à une consultation externe, à l’Hôtel-Dieu, son pied a glissé en descendant de sa voiture, qui a un marchepied élevé. Il a ainsi pressé involontairement la gâchette du revolver qu’il tenait dans sa main, pour ne pas le laisser en voiture. Le coup serait donc parti par mégarde et l’aurait atteint à la poitrine. Heureusement, le cœur et les poumons ont été épargnés et, finalement, la blessure ne fut pas très grave. Entendu par son collègue, M. Abdel Rahim Hammoud, le juge Ghantous a précisé n’avoir jamais reçu de menaces durant tout l’exercice de sa fonction de magistrat. Il a aussi précisé qu’il a pris l’habitude d’avoir sur lui un revolver muni d’une licence légale, depuis l’assassinat des quatre juges à Saïda en 1998, ajoutant qu’une mésaventure semblable lui était déjà arrivée peu de temps auparavant, mais que le coup ne l’avait pas alors atteint, se contentant d’endommager la voiture. Pour toutes ces raisons, le juge Hammoud a décidé de classer l’affaire.

L’affaire semblait bizarre et les conclusions du juge d’instruction le sont tout autant. Mais l’enquête approfondie menée sur le coup de feu qui a blessé le juge Tanios Ghantous, le 8 décembre dernier, dans le parking de l’Hôtel-Dieu, a montré que l’homme s’est lui-même blessé par mégarde. Il aurait d’ailleurs reconnu les faits devant le juge d’instruction Abdel Rahim...