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Actualités - CHRONOLOGIE

Social Le bonheur et l’insouciance en partage place de l’Étoile(photo)

Même s’il n’y avait pas, comme à Londres, Paris, Melbourne ou ailleurs, la minute de silence et les rubans noirs en mémoire des 130 000 victimes jusqu’à ce jour des tsunamis meurtriers d’Asie du Sud, Beyrouth, comme Londres, Paris, Melbourne ou ailleurs, a fêté vendredi dans la nuit le passage à l’an 2005. Dans le bonheur et l’insouciance partagés, évidemment ; heureusement aussi, puisque les Libanais, un peu plus que les autres, en ont drôlement besoin. Et la place de l’Étoile, qui grouillait de Libanais de tous les âges et de toutes les communautés, n’avait rien à envier aux Champs-Élysées et autres Time Square de la planète. Ni les restaurants, ni les bars, ni les boîtes de nuit, ni les appartements, ni les chalets non plus, d’ailleurs, où chacun a fait en sorte, entre amis ou en famille, d’oublier, l’espace d’une nuit, les vicissitudes de 2004. Une nuit au cours de laquelle plus de trois millions de Libanais ont souhaité avec toute la ferveur du monde que 2005 finisse mille fois mieux que 2004, mille fois moins bien que 2006.

Même s’il n’y avait pas, comme à Londres, Paris, Melbourne ou ailleurs, la minute de silence et les rubans noirs en mémoire des 130 000 victimes jusqu’à ce jour des tsunamis meurtriers d’Asie du Sud, Beyrouth, comme Londres, Paris, Melbourne ou ailleurs, a fêté vendredi dans la nuit le passage à l’an 2005. Dans le bonheur et l’insouciance partagés, évidemment ; heureusement...