Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Le goût des autres Serge Brunst, un inconditionnel de La Callas et d’Almodovar (photo)

Quand on demande à Serge Brunst de se définir, il répond en riant : « Je suis un touche-à-tout, une espèce de libertaire… Je suis médecin à la base, puis je suis devenu architecte d’intérieur par amour pour le domaine et j’aime tellement cuisiner, que je me demande si je ne vais pas en faire mon nouveau métier.» Un vrai homme-orchestre en somme. Touche-à-tout aussi en musique? « J’adore l’opéra, et le dernier CD que je me suis acheté c’est Alceste, de Haendel. J’ai toujours aimé l’opéra. Quand j’avais 15 ans, je piquais l’argent de ma mère pour m’acheter des disques d’opéra, c’était encore l’époque des vinyles», nous confie-t-il en riant une fois de plus. « J’apprécie tous les genres d’opéra, et je suis un inconditionnel de La Callas. L’opéra pour moi est synonyme de La Callas. Celle que je trouve également aussi extraordinaire, c’est Oum Kalsoum. Ces deux femmes m’émeuvent beaucoup.» Alors seulement de l’opéra ou Oum Kalsoum? «J’aime tous les genres de musique, le classique, le chill out, Cécilia Bartoli, la chanson française ou italienne des années 60, Peppino Di Capri, la nostalgie quoi… Mais je ne suis pas très au courant de ce qui se passe aujourd’hui, des mouvances actuelles. Je ne sors pas beaucoup…» Et cette musique, vous l’écoutez où ? « Dans la voiture souvent, je zappe entre la radio et mes compilations, comme celle du Buddha Bar par exemple. J’ai plein de CD à la maison, mais ils sont tellement bien rangés que je les oublie… Cela sera sûrement le cas quand j’aurais fini d’écouter Alceste, je l’oublierai lui aussi… Cela s’arrête à ça», lâche-t-il en éclatant de rire. Et le cinéma dans tout ça, Monsieur Brunst, ça vous branche ? « Je ne vais jamais au cinéma, je n’aime qu’Almodovar ». Seulement? « Comme je suis agoraphobe, je ne vais pas au cinéma… ». DVD alors peut-être ? « Non plus, je suis quelqu’un de très nerveux, je ne peux pas rester en place. Je dois me lever chaque 10 minutes… Et, personnellement, je trouve que la télé est un excellent somnifère.» Où et comment voyez-vous les films d’Almodovar alors ? Ils ne sont pas tous projetés au Liban. « Pour lui, je fais l’effort d’aller au cinéma, quand il sort un film, et je les ai tous vus en France… Je trouve ses films très agréables ». Mais alors si vous n’allez jamais au cinéma, comment avez-vous découvert Pedro Almodovar ? « Un jour, j’ai lu un article sur lui, qui disait que son œuvre était souvent choquante. Comme j’aime ce qui est choquant, j’ai été très curieux de voir de quoi il s’agissait, et depuis j’ai vu tous ses films… mais c’est tout. Vous savez, je suis plutôt branché boulot… et cuisine, ça me détend.» Serge Brunst, médecin, puis architecte d’intérieur, bientôt chef ? «On ne sait jamais. Quand j’étais jeune, je payais mes études de médecine en faisant des petits boulots de déco pour mes amis. C’est un domaine que j’ai toujours aimé… Et là, je cuisine très souvent, donc…» On attend de vous voir donc aux fourneaux d’un resto que vous auriez également décoré, Monsieur Brunst. MÉDÉA AZOURI HABIB
Quand on demande à Serge Brunst de se définir, il répond en riant : « Je suis un touche-à-tout, une espèce de libertaire… Je suis médecin à la base, puis je suis devenu architecte d’intérieur par amour pour le domaine et j’aime tellement cuisiner, que je me demande si je ne vais pas en faire mon nouveau métier.» Un vrai homme-orchestre en somme. Touche-à-tout aussi en musique?...