Pour le PNL, qui s’est réuni hier sous la présidence de M. Dory Chamoun, la réunion parlementaire constitue « un nouvel épisode de la mascarade tragique qui se déroule toujours sur la scène libanaise et dans laquelle les Libanais se contentent de jouer un rôle secondaire dicté par des chefs d’orchestre ». Elle peut également être, selon le communiqué du parti, « un moyen de distraction, utilisé pour favoriser une trêve entre les dirigeants qui sont toujours en désaccord, ou pour justifier l’hégémonie syrienne en mettant en relief la prétendue incapacité des Libanais à s’entendre ».
Le PNL a fait assumer à la classe politique la responsabilité des anomalies qui entachent la vie publique, avant de s’arrêter sur le dossier de l’Université libanaise. Il a stigmatisé la façon avec laquelle les autorités sont en train de le traiter, leur reprochant de vouloir délibérément porter atteinte aux professeurs et aux étudiants. Pour le PNL, « il ne suffit pas d’évoquer des raisons financières pour ne pas satisfaire les revendications des professeurs parce que si les intentions des autorités étaient bonnes, elles auraient pu parvenir à un accord avec les professeurs de l’UL au sujet d’un calendrier programme des revendications dont la réalisation est susceptible d’entraîner de nouvelles dépenses ».
Le PNL s’est en outre prononcé en faveur de l’appel des professeurs et des étudiants à une levée de la mainmise politique sur l’université.
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