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Actualités

Un cimetière en guise de cour de récréation, les écoliers se rebiffent (photos)

Les écoliers et les enseignants de l’école publique de Mazraet-Yachouh ont protesté hier par un sit-in contre les conditions dans lesquelles ils travaillent. Nos ancêtres prenaient leurs cours sous le chêne à une époque où le système pédagogique au Liban était à ses premiers balbutiements, mais l’histoire ne nous dit pas qu’ils étudiaient ou qu’ils jouaient dans des cimetières, comme aujourd’hui à Mazraet-Yachouh, où les enfants ont pris l’habitude de s’installer parmi les tombes jouxtant leur établissement délabré. Le cimetière leur sert de cour de récréation parce qu’ils n’en ont pas une : un terrain nivelé dangereux pour des enfants, surtout qu’il est parsemé de barrières en fer aux bouts pointus, sur lesquelles les écoliers s’amusent à grimper. Pour y accéder, ils doivent de surcroît traverser la route, au risque de se faire écraser par une voiture. Pour toutes ces raisons, le directeur et les enseignants ont élevé la voix, il y a quelques semaines déjà, exhortant les responsables de leur assurer des locaux convenables. Sans succès jusqu’à présent.
Les écoliers et les enseignants de l’école publique de Mazraet-Yachouh ont protesté hier par un sit-in contre les conditions dans lesquelles ils travaillent. Nos ancêtres prenaient leurs cours sous le chêne à une époque où le système pédagogique au Liban était à ses premiers balbutiements, mais l’histoire ne nous dit pas qu’ils étudiaient ou qu’ils jouaient dans...