« Il convient de faire la part des choses entre les relations de bon voisinage et de confiance basées sur le respect mutuel entre le Liban et la Syrie d’une part, et entre la question du retrait des forces syriennes d’autre part », a affirmé le BN. « D’autant plus que le règlement de cette question est devenu plus que jamais nécessaire et urgent pour faire face à l’accroissement des pressions sur le Liban et la Syrie », a-t-il souligné, en déplorant « la surenchère verbale inutile, et qui ne fait qu’affaiblir les positions libanaise et syrienne face à ces pressions ».
Le BN a par ailleurs rejeté les propositions de loi du Congrès américain et du Parlement européen concernant l’implantation des réfugiés palestiniens, qui vont à l’encontre des résolutions internationales, lesquelles reconnaissent le droit au retour de ces réfugiés, notamment la 194.
Il a enfin dénoncé l’émission du mandat d’arrêt à l’encontre du général Michel Aoun, qualifiant cette mesure d’« arbitraire » et de « politique ». « La justice ouvre et referme certains dossiers politiques à l’heure où des criminels circulent en toute liberté sur de vastes portions du territoire libanais sans être menacés. Parallèlement, ceux qui défendent la souveraineté, la liberté et l’indépendance de leur pays sont inquiétés et poursuivis. Tant que le pouvoir refuse de dialoguer, la crise de confiance continuera à s’aggraver entre lui et le peuple libanais », a ajouté le BN.
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