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Faits divers Souriez, vous êtes à Beyrouth

C’est à se demander si le ministère de l’Intérieur prend la peine de lire le rapport de police qui pourtant est publié chaque jour par la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI), un organisme qui pourtant relève directement de ce même ministère.
Si cela était le cas, les responsables de l’Intérieur n’auraient certainement pas manqué de remarquer la recrudescence des vols à l’arraché, dont les victimes appartiennent exclusivement au sexe féminin.
Rien que pour la journée de jeudi, le rapport de police faisait état des six agressions suivantes :
• À Tarik Jdidé, Abir Abdel Rahman a été agressée par un individu roulant à bord d’une motocyclette de petite cylindrée, qui l’a renversée à terre et lui a arraché son sac à main qui contenait, outre des documents personnels, la somme de 5 000 dollars en argent liquide.
• Toujours à Tarik Jdidé, exactement deux cents mètres plus loin, Ibtissam Ali Zahr a été victime du passager d’une autre (?) motocyclette. Plus chanceuse que Abir Abdel Rahman, Ibtissam n’a perdu que 100 000 libanaises dans l’aventure.
• 250 000 livres libanaises et 500 dollars américains : tel est le butin que le passager d’une motocyclette a emporté, avec le sac de Laurice Asfour, à Achrafieh.
• À Achrafieh, toujours, Mariam Mohammed Alayane a été renversée à terre par le passager d’une motocyclette, qui lui a ensuite arraché son sac contenant 400 dollars américains.
• À Basta, May Mohammed Sinno a perdu son sac contenant 230 000 livres libanaises et son téléphone portable dans une agression similaire commise par le passager d’une motocyclette.
• À Sin el-Fil, au rond-point Hayek, un motocycliste a arraché le sac de Dalal Georges Jaouiche qui contenait 100 000 livres libanaises et un téléphone portable.
Souriez, vous êtes à Beyrouth.
C’est à se demander si le ministère de l’Intérieur prend la peine de lire le rapport de police qui pourtant est publié chaque jour par la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI), un organisme qui pourtant relève directement de ce même ministère.Si cela était le cas, les responsables de l’Intérieur n’auraient certainement pas manqué de remarquer...