Vous l’avez sûrement remarqué, le prix des imprimantes, notamment à jet d’encre, a énormément baissé. Attention cependant à ne pas vous laisser abuser par ces prix d’appel qui dissimulent des coûts cachés. En effet, c’est bien souvent quelques jours ou semaines après l’achat du matériel, une fois à court d’encre, que l’on découvre le prix prohibitif des consommables. Voici, pour choisir votre imprimante en connaissance de cause, le tour d’horizon des points à examiner.
Bien cerner ses besoins
Cela peut sembler une lapalissade, mais à l’heure du choix on oublie souvent de se poser cette question cruciale: «Que vais-je imprimer ?». En effet, le type d’imprimante qu’il vous faut dépend dans une très large mesure des travaux envisagés. Couleur ou noir et blanc, tirages photos ponctuels, documents composites ou masses de courriers… Selon les usages et le volume d’impressions, le coût de revient à la page varie du tout au tout d’une technologie à l’autre.
Ainsi, si dans la plupart des cas le jet d’encre semble le mieux adapté à un usage domestique, les gros consommateurs de papiers qui impriment essentiellement du texte, les enseignants par exemple, auront tout intérêt à envisager l’achat d’une imprimante laser monochrome. Avec une « vraie » dizaine de sorties par minute même sur les modèles d’entrée de gamme, elle est bien plus rapide et offre un coût à la page nettement inférieur.
À l’inverse, les imprimantes à jet d’encre ont pour elles leur polyvalence et le coût du ticket d’entrée modéré. C’est aussi la seule technologie qui permette à tous d’imprimer en qualité photo.
Les cartouches d’encre
C’est donc après quelques dizaines d’impressions, quand la cartouche d’origine commencera à montrer des signes de faiblesse (longévité moyenne : 100 à 200 pages) que vous ressentirez sans doute un choc, en découvrant le prix des recharges. Au fil du temps et des remplacements de cartouche, il n’est pas rare que l’on investisse, en cartouches d’encre, au moins deux à trois fois le prix de l’imprimante.
Assurez-vous avant d’acheter que l’imprimante peut accueillir au moins deux cartouches séparées. Une pour le noir, une autre pour la couleur. En effet, si vous disposez d’une seule cartouche couleur, le noir sera obtenu par mélange des trois encres primaires (cyan, magenta et jaune). Résultat : un noir qui tire sur le vert et une énorme consommation.
Si vous comptez imprimer beaucoup de photos, optez pour un modèle à encres séparées. Ils fonctionnent avec au moins quatre cartouches, une par couleur primaire (plus le noir), et permettent de ne remplacer que la couleur manquante. Il peut être rageant d’avoir à remplacer une cartouche fraîchement installée, alors que seul le bleu, ou le magenta, vient à manquer, selon que l’on a imprimé des photos sous marines ou des pots de confiture. Pour autant, notez bien que l’économie n’est pas toujours à la hauteur des promesses des constructeurs.
Vérifiez aussi la capacité des cartouches. Il peut être intéressant d’investir dans un modèle plus onéreux permettant l’utilisation de cartouches grande capacité. Enfin, méfiez-vous des cartouches dites « compatibles », des recharges discount et des kits de remplissage (trop) bon marché. Les prix sont certes inférieurs de 30% par rapport aux prix constructeurs, mais l’encre est parfois de piètre qualité et peut endommager les buses d’impression. Sachant que la réparation coûte cher, le calcul est rapide… Sans parler de la qualité aléatoire.
Pour autant, on se gardera de les rejeter en bloc, certaines marques offrant aujourd’hui de solides garanties et permettant de réaliser des économies considérables.
Le papier
Le papier peut également revenir très cher, mais là, c’est incontournable. Les meilleurs résultats seront obtenus avec les papiers recommandés par le constructeur. Ce qui est encore plus vrai pour la photo haute résolution.
Les accessoires
Bon nombre de constructeurs ont pris la mauvaise habitude de ne pas fournir les câbles permettant de relier l’imprimante à l’unité centrale. Prévoyez d’ores et déjà une majoration d’environ 7 dollars par rapport aux prix affichés.
Pour finir, une astuce utile. De nombreux pilotes et gestionnaires d’impression fournis par les constructeurs sont dotés d’une jauge logicielle indiquant le niveau d’encre restant dans la cartouche. En général, il reste encore suffisamment d’encre même lorsque la jauge indique zéro. Essayez donc de retirer puis de replacer la cartouche, vous verrez remonter la jauge comme par magie. Mais attention, cette astuce ne fonctionne pas sur tous les modèles… Rappelez-vous enfin que les constructeurs cherchent à vous faire acheter le plus d’encre possible, car c’est sur les consommables qu’ils se rattrapent et réalisent la plus grande part de leurs bénéfices, une fois l’utilisateur captif.
GABY NASR
Bien cerner ses besoins
Cela peut sembler une lapalissade, mais à l’heure du choix on oublie souvent de se poser cette question cruciale: «Que vais-je imprimer ?». En effet, le type d’imprimante qu’il vous faut dépend dans une très large mesure des travaux envisagés. Couleur ou noir et blanc, tirages photos ponctuels, documents composites ou masses de courriers… Selon les usages et le volume d’impressions, le coût de revient à la page varie du tout au tout d’une technologie à l’autre.
Ainsi, si dans la plupart des cas le jet d’encre semble le mieux adapté à un usage domestique, les gros consommateurs de papiers qui impriment essentiellement du texte, les enseignants par exemple, auront tout intérêt à envisager l’achat d’une imprimante laser monochrome. Avec une « vraie » dizaine de sorties par minute même sur les modèles d’entrée de gamme, elle est bien plus rapide et offre un coût à la page nettement inférieur.
À l’inverse, les imprimantes à jet d’encre ont pour elles leur polyvalence et le coût du ticket d’entrée modéré. C’est aussi la seule technologie qui permette à tous d’imprimer en qualité photo.
Les cartouches d’encre
C’est donc après quelques dizaines d’impressions, quand la cartouche d’origine commencera à montrer des signes de faiblesse (longévité moyenne : 100 à 200 pages) que vous ressentirez sans doute un choc, en découvrant le prix des recharges. Au fil du temps et des remplacements de cartouche, il n’est pas rare que l’on investisse, en cartouches d’encre, au moins deux à trois fois le prix de l’imprimante.
Assurez-vous avant d’acheter que l’imprimante peut accueillir au moins deux cartouches séparées. Une pour le noir, une autre pour la couleur. En effet, si vous disposez d’une seule cartouche couleur, le noir sera obtenu par mélange des trois encres primaires (cyan, magenta et jaune). Résultat : un noir qui tire sur le vert et une énorme consommation.
Si vous comptez imprimer beaucoup de photos, optez pour un modèle à encres séparées. Ils fonctionnent avec au moins quatre cartouches, une par couleur primaire (plus le noir), et permettent de ne remplacer que la couleur manquante. Il peut être rageant d’avoir à remplacer une cartouche fraîchement installée, alors que seul le bleu, ou le magenta, vient à manquer, selon que l’on a imprimé des photos sous marines ou des pots de confiture. Pour autant, notez bien que l’économie n’est pas toujours à la hauteur des promesses des constructeurs.
Vérifiez aussi la capacité des cartouches. Il peut être intéressant d’investir dans un modèle plus onéreux permettant l’utilisation de cartouches grande capacité. Enfin, méfiez-vous des cartouches dites « compatibles », des recharges discount et des kits de remplissage (trop) bon marché. Les prix sont certes inférieurs de 30% par rapport aux prix constructeurs, mais l’encre est parfois de piètre qualité et peut endommager les buses d’impression. Sachant que la réparation coûte cher, le calcul est rapide… Sans parler de la qualité aléatoire.
Pour autant, on se gardera de les rejeter en bloc, certaines marques offrant aujourd’hui de solides garanties et permettant de réaliser des économies considérables.
Le papier
Le papier peut également revenir très cher, mais là, c’est incontournable. Les meilleurs résultats seront obtenus avec les papiers recommandés par le constructeur. Ce qui est encore plus vrai pour la photo haute résolution.
Les accessoires
Bon nombre de constructeurs ont pris la mauvaise habitude de ne pas fournir les câbles permettant de relier l’imprimante à l’unité centrale. Prévoyez d’ores et déjà une majoration d’environ 7 dollars par rapport aux prix affichés.
Pour finir, une astuce utile. De nombreux pilotes et gestionnaires d’impression fournis par les constructeurs sont dotés d’une jauge logicielle indiquant le niveau d’encre restant dans la cartouche. En général, il reste encore suffisamment d’encre même lorsque la jauge indique zéro. Essayez donc de retirer puis de replacer la cartouche, vous verrez remonter la jauge comme par magie. Mais attention, cette astuce ne fonctionne pas sur tous les modèles… Rappelez-vous enfin que les constructeurs cherchent à vous faire acheter le plus d’encre possible, car c’est sur les consommables qu’ils se rattrapent et réalisent la plus grande part de leurs bénéfices, une fois l’utilisateur captif.
GABY NASR
Vous l’avez sûrement remarqué, le prix des imprimantes, notamment à jet d’encre, a énormément baissé. Attention cependant à ne pas vous laisser abuser par ces prix d’appel qui dissimulent des coûts cachés. En effet, c’est bien souvent quelques jours ou semaines après l’achat du matériel, une fois à court d’encre, que l’on découvre le prix prohibitif des consommables....
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