« Ces propos sont une atteinte flagrante à l’accord de Taëf et semblent contraindre le Liban, par le biais de la présidence de la Chambre, à s’engager à un nouveau texte différent du document d’entente nationale qui est devenu partie intégrante de la Constitution », a indiqué M. Gemayel dans une déclaration qu’il a faite hier. Le député s’est aussi interrogé « s’il est dans l’intérêt du Liban, au moment où l’on fait fi à l’échelle régionale et internationale des lois et des chartes internationales, de montrer qu’il ne respecte pas sa Constitution et qu’il se lance dans diverses jurisprudences pour ne pas honorer d’anciens engagements ». « Comment le président de l’Assemblée nationale peut-il expliquer la contradiction entre sa prise de position annoncée à Damas et les divers communiqués officiels libanais qui précisent que les opérations de redéploiement des troupes syriennes se sont déroulées conformément à l’accord de Taëf », a encore dit M. Gemayel.
Sur un autre plan, le député a qualifié de dangereuse la flamblée de violence, lundi, dans le secteur de Chebaa à la frontière libano-israélienne, « étant donné la gravité de la situation dans la région et les menaces israéliennes répétées ». Selon lui, la recrudescence de la tension à la frontière « donne à Israël un prétexte pour trouver un exutoire à son impasse interne ».
Les plus commentés
Crise migratoire : un faux dilemme pour le Liban
Le Liban... nouveau ministre des Affaires étrangères d’Assad ?
Mobilisation propalestinienne à la Sorbonne : des étudiantes racontent à « L’OLJ » leur arrestation