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RENCONTRE Tarek Katergi, ou la flûte à bec, du baroque aux mélopées orientales(PHOTO)

Un peu touche-à-tout, ce musicien, qui fait de la comptabilité, aime la décoration, affectionne l’art en général et a un constant compagnonnage avec la flûte à bec? Certainement, puisque Tarek Katergi, membre de l’Orchestre national arabe oriental, allie toutes les facettes d’une personnalité riche et aux activités multiples.
Mais priorité est donnée dans sa vie à la flûte à bec ou recorder (même appartenance de timbres allant de la basse au piccolo en passant par le ténor, l’alto et le soprano). C’est un instrument qui est né bien avant la flûte traversière, au pays des Balkans, et qui n’a pas encore tout à fait sa place dans la musique arabe. Peu de gens en jouent. La flûte à bec a farouchement gardé son indépendance.
Comme toutes les histoires de la musique, cherchez la clef dans la prime enfance… À peine adolescent, Katergi était fasciné par l’orgue. Passage par le solfège obligatoire mais virage vers la flûte à bec, plus pratique pour la facilité de transport et non de manipulation comme certains pourraient le croire… Et voyage vers l’univers baroque, vers Telemann, Vivaldi, Bach.
Mais le cœur de Tarek Katergi était plutôt du côté de la musique orientale. Pour cet instrument occidental (ne jamais le confondre avec le nay), il faut un peu tricher pour des sonorités levantines. Travail ardu et délicat pour faire sortir ces notes au lyrisme bien de chez nous.
Katergi est vite repéré du peloton et le voilà médaille d’or de Studio al-Fann sans avoir encore jamais travaillé avec les artistes locaux.
Tout en poursuivant les cycles de concerts de l’ensemble oriental, il rêve de pouvoir un jour jouer avec l’Orchestre symphonique national libanais en tant que soliste. Et Katergi d’expliquer: «Les gens pensent à tort que parce que c’est un petit instrument, les choses sont simples… Or c’est un des instruments les plus difficiles car il est peu évident de donner le souffle exact pour des tonalités justes. C’est un travail minutieux requérant précision et minutie. C’est un instrument très proche de l’être humain et il peut en exprimer les plus petits remous. Un souffle suffit!»

E.D.
Un peu touche-à-tout, ce musicien, qui fait de la comptabilité, aime la décoration, affectionne l’art en général et a un constant compagnonnage avec la flûte à bec? Certainement, puisque Tarek Katergi, membre de l’Orchestre national arabe oriental, allie toutes les facettes d’une personnalité riche et aux activités multiples. Mais priorité est donnée dans sa vie à la...