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Conférence Pour une stratégie libanaise de l’éducation à l’Unesco

Une conférence ministérielle et parlementaire sur l’éducation a été organisée hier à l’Unesco, sur le thème « Pour une stratégie libanaise de l’éducation », à l’initiative du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Samir Jisr, et en présence notamment du ministre des Finances Fouad Siniora, des représentants des ministères de l’Intérieur, de la Défense, des Affaires sociales, de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Industrie et du Commerce et des experts internationaux.
La présidente de la commission parlementaire pour les Affaires de l’éducation, la députée Bahia Hariri, et les députés Ibrahim Bayyan et Jamal Ismaïl, ont également assisté à la conférence.
Prenant la parole, M. Jisr a axé son intervention sur la capacité de l’éducation à résoudre les conflits, que ce soit au Liban ou sur le plan international. « Nous aspirons tous à mettre en place une stratégie pour l’éducation, ainsi que des politiques et des mécanismes clairs pour créer un cadre pratique à cette dernière, qui manque cruellement au Liban », a-t-il indiqué.
« Le succès, au niveau de l’adoption d’une stratégie pour l’éducation et l’énseignement, est conditionné par la mise en place de stratégies dans les autres domaines politiques des autres secteurs de la société, parmi lesquels l’économie, les finances, les forces actives, la sécurité, l’administration, la culture, l’action politique ou les médias. C’est pourquoi il est nécessaire que la stratégie de l’éducation concernant le système éducatif accepte les contours qui lui sont tracés et reste relativement stable, même s’il y a alternance au niveau des postes de responsabilité, à différents niveaux », a poursuivi M. Jisr, qui a évoqué l’élaboration d’une telle stratégie pour l’année 2015. De son côté, M. Siniora a estimé que l’éducation était une question essentielle pour assurer l’avenir des jeunes, d’où l’intérêt des spécialistes de la citoyenneté et de la chose publique pour ce domaine.
« Il est nécessaire, en raison des changements au niveau des systèmes d’éducation, de diffuser une nouvelle culture et de nouvelles orientations, loin des surenchères », qui ont eu pour effet de dilapider les prêts de la Banque mondiale au Liban pour le développement de l’éducation. « Il faut prendre en considération le fait que cet enseignement constitue un investissement, et, par-dessus tout, un droit acquis à tout le monde », a-t-il poursuivi.
M. Siniora a enfin évoqué l’importance de l’éducation dans sa dimension développementale et sociale, c’est-à-dire au niveau de la réduction des zones de pauvreté.
Une conférence ministérielle et parlementaire sur l’éducation a été organisée hier à l’Unesco, sur le thème « Pour une stratégie libanaise de l’éducation », à l’initiative du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Samir Jisr, et en présence notamment du ministre des Finances Fouad Siniora, des représentants des ministères de...