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Sécurité L’épouse de Johnny Abdo agressée à Dbayé, après une série de manœuvres d’intimidation

Nouvelle manifestation des forces occultes qui ne savent qu’agir lâchement, sous la protection trompeuse d’un pseudo anonymat : Mme Johnny Abdo a été agressée jeudi alors qu’elle faisait de la marche à la Marina de Dbayé. L’incident aurait pu n’être qu’un simple fait divers (déplorable bien sûr) si l’agression n’avait pas été précédée d’une série de manœuvres d’intimidation, dans le but de semer la zizanie au sein du couple et surtout de pousser l’épouse à dénigrer son mari pour jeter l’opprobre sur lui. Le message a en tout cas été reçu, et Mme Abdo en garde quelques contusions. C’est l’ancien responsable des SR de l’armée et ambassadeur du Liban à Berne, M. Johnny Abdo, qui rapporte les faits, dans une déclaration virulente.
M. Abdo précise ainsi qu’il était venu au Liban au début de juillet pour assister aux funérailles de son frère, Élie. « Le 8 juillet, je suis rentré en France, laissant ma femme au Liban. Mais le soir même, deux voitures se sont postées devant ma maison dans le but évident de me menacer. Le lendemain, mercredi, les deux voitures sont parties, car ceux qui les avaient envoyées ont dû apprendre que j’avais quitté le pays. C’est alors que mon épouse a commencé à recevoir des appels téléphoniques anonymes, visant à l’informer de mes prétendues aventures, dans le but évident de la pousser à bout et de me créer des problèmes familiaux qui me distrairaient d’autres occupations. Car on me juge sans doute gênant. »
M. Abdo poursuit son récit : « Le lendemain, une lettre toujours anonyme, contenant une cassette enregistrée, disent-ils, par le biais des écoutes téléphoniques, mais qu’ils peuvent bien fabriquer eux-mêmes, ainsi qu’une photo prétendue compromettante, est parvenue à ma femme. Tout cela pour tenter de lui prouver ma prétendue infamie. Mais ma femme, avec beaucoup de courage et de sagacité, a préféré détruire les documents sans en prendre connaissance. Ce qui les a fortement irrités. »
Les jours suivants, les poursuivants « anonymes » ont continué à harceler Mme Abdo en la suivant dans ses déplacements et en lui mettant des papiers sur son pare-brise et même sur la porte de la maison.
« Le 17 juillet, continue M. Abdo, ayant désespéré de pouvoir convaincre mon épouse de réagir, ils l’ont suivie jusqu’à la Marina de Dbayé où elle faisait de la marche. Deux inconnus se sont alors approchés d’elle, l’ont frappée au visage et sur le dos, avant de s’enfuir, la laissant gisant au sol. »
Mme Abdo a pu contacter des amis et elle a été transportée à la maison où un médecin lui a prescrit une radio du crâne et lui a donné des calmants pour ses multiples contusions. « Le but des agresseurs, précise l’ancien ambassadeur, n’était certes pas de la tuer, mais de la menacer et de lui faire du mal parce qu’elle avait refusé de me dénigrer. »
M. Johnny Abdo laisse ensuite éclater sa colère en s’adressant directement aux « lâches » agresseurs et à leur commanditaire : « Je tiens à vous dire que les représentants de la Syrie au Liban ont été bien plus nobles que vous en tentant sincèrement de vous empêcher de vous livrer à des actes aussi vils. Ce sont d’ailleurs ces tentatives qui m’ont poussé à ne pas parler plus tôt de toutes vos manœuvres. Dieu merci, mes nombreux amis ont tout fait pour m’entourer ainsi que ma femme, et pour tenter de remettre les choses dans le bon sens. Je voudrais aussi remercier un service de sécurité avec lequel je n’ai aucun lien, mais qui a voulu défendre le prestige de l’État en refusant l’usage de moyens aussi avilissants. Je tiens aussi à vous dire, lâches “anonymes” que lorsque j’étais à la tête du service de renseignements, j’ai pu, en marge de mes fonctions principales, récolter de nombreuses informations personnelles. J’ai toujours refusé de les utiliser par respect pour la noblesse de mes fonctions. Ne me poussez pas à changer d’avis et à tomber aussi bas que vous. Et maintenant, levez-vous comme vous savez si bien le faire, et utilisez tous les moyens de pression dont vous êtes friands pour empêcher la parution de cette information et pour pousser vos agents à mener campagne contre moi. Le mot de la fin restera que les patries ne se construisent pas avec la répression et les rancœurs. »
Un jour ou l’autre, il va falloir s’en apercevoir. Pourvu que ce ne soit pas trop tard.
Nouvelle manifestation des forces occultes qui ne savent qu’agir lâchement, sous la protection trompeuse d’un pseudo anonymat : Mme Johnny Abdo a été agressée jeudi alors qu’elle faisait de la marche à la Marina de Dbayé. L’incident aurait pu n’être qu’un simple fait divers (déplorable bien sûr) si l’agression n’avait pas été précédée d’une série de...