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Syndicats - Les offices autonomes comptent amplifier leur mouvement de protestation L’État invité à payer à la CNSS les 900 milliards de livres qu’il lui doit

La CGTL a brandi la menace d’une grève générale ouverte au cas où l’État ne verserait pas à la Caisse nationale de la Sécurité sociale (CNSS) les sommes qu’il lui doit, en vue d’un rééquilibrage des finances de cet organisme. Cette prise de position a été adoptée hier à la faveur de la grève d’avertissement d’un jour, observée par les employés des offices autonomes, en signe d’appui à la CNSS.
La grève était générale, partout dans le pays, selon l’Agence nationale d’information (Ani), sauf au port de Beyrouth où elle a été observée pendant deux heures seulement. Au siège de la CNSS, la CGTL qui s’est associée au mouvement de protestation, a tenu une réunion extraordinaire au cours de laquelle elle a mis en garde contre la politique adoptée par l’État à l’égard de cet organisme et brandi la menace d’une grève ouverte. « Les tentatives de détruire l’équilibre financier de la CNSS porte un coup au principe de la solidarité sociale et fait perdre aux salariés leur ultime recours », a déclaré le président de la centrale syndicale, Ghassan Ghosn, au cours de la réunion. Parce que l’État et de nombreux patrons ne s’aquittent pas du montant de leurs cotisations, la CNSS connaît un sérieux déficit qui risque de se répercuter sur ses prestations, notamment en ce qui concerne la branche maladie.
M. Ghosn a invité la direction de la Caisse à renforcer son service de perception des cotisations pour que la population puisse continuer à bénéficier de ses prestations, estimant que le montant des cotisations aux services maladie, maternité et allocations familiales doit être ramené à ce qu’il était avant le 24 mars 2001 « parce que les réductions décidées étaient fondées sur des chiffres et des données erronés et inexacts ». Il a appelé l’État à honorer ses engagements financiers auprès de la CNSS, soulignant que les tentatives de court-circuiter le rôle de cet organisme seront accueillis par « une manifestation d’un million et demi de Libanais qui descenderont dans la rue, ainsi que par une grève générale ». M. Ghosn a en outre convoqué à un congrès national syndical qui se tiendra durant la première semaine d’août et a invité la commission préparatoire à une réunion, lundi, « afin de décider des mouvements qui seront entrepris ». De son côté, le président du syndicat des employés de la CNSS, Riad Saab, a donné lecture d’un communiqué dans lequel il a invité l’État à verser à la Caisse le montant de ses cotisations qui s’élève à 900 milliards de livres et à s’acquitter du montant des crédits approuvés par le Parlement pour le compte de la Caisse.
Le communiqué souligne aussi que la grève d’avertissement d’un jour « n’est que la première étape d’un mouvement de protestation qui va aller crescendo ».
La CGTL a brandi la menace d’une grève générale ouverte au cas où l’État ne verserait pas à la Caisse nationale de la Sécurité sociale (CNSS) les sommes qu’il lui doit, en vue d’un rééquilibrage des finances de cet organisme. Cette prise de position a été adoptée hier à la faveur de la grève d’avertissement d’un jour, observée par les employés des offices...