Partis Le PNL critique les responsables officiels

Le Parti national libéral (PNL) a critiqué hier « le laxisme des gens du pouvoir, qui ont renoncé à tout effort sérieux et fructueux pour trouver des solutions pratiques aux crises », estimant qu’« ils se contentent de se renvoyer la balle », ce qui fait que « les problèmes restent irrésolus ».
Réuni sous la présidence de M. Dory Chamoun, le PNL s’en est pris aux trois présidents sans les nommer : « Il en est qui se dit rassuré uniquement parce qu’il a réussi à obtenir un rendez-vous du président syrien après une perte de contact embarrassante (...). Nous ne comprenons pas pourquoi il se dit réconforté dans un tel moment de crise. Et s’il est vraiment aussi rassuré, n’est-ce pas aux dépens des autres ? Le tuteur nous a bien habitués à dispenser son affection et son soutien en fonction de ses besoins et de la règle du jeu ».
« Il en est un autre qui répète ses idées concernant la reconstruction de l’État ou la priorité de la justice, de la loi et du dialogue sur tout autre chose. Des idées qui sont nécessaires et bien accueillies. Cependant, elles le seraient encore plus si elles étaient accompagnées d’un mécanisme d’application et si leur propriétaire fait un signe démontrant qu’il existe une possibilité qu’elles puissent un jour se réaliser. Et pour cause : l’on commence à penser que toutes ces idées font partie d’un agenda qui a été renvoyé aux calendes grecques », a-t-il poursuivi.
« Un troisième nage dans le pragmatisme et joue à l’équilibriste, en enrobant ses intérêts et ses priorités d’un discours sur l’intérêt national », a-t-il ajouté, en estimant que tous les autres responsables ne « sont pas meilleurs que ceux-là ».
« Le pouvoir est inexistant, et il n’est plus permis de se taire devant la pratique de ces despotes ou bien de leur accorder des circonstances atténuantes », a conclu le PNL.