Rechercher
Rechercher

Actualités

Vie politique Karamé : Le Liban a besoin d’hommes capables de prendre des décisions difficiles

Au cours d’une de ses habituelles diatribes à l’encontre du pouvoir en place, l’ancien Premier ministre, Omar Karamé, a estimé que le gaspillage, « né en même temps que les gouvernements “du développement et de la construction” (en allusion aux différents cabinets Hariri depuis le début des années 90) autour de projets dont on pouvait se passer, nous a menés à l’énorme dette actuelle sous laquelle le Liban ploie ». Un endettement « qu’ils nous ont donné en héritage, à nous mais aussi aux générations futures, qui commencent déjà à souffrir des difficultés économiques oppressantes ».
Pour le député de Tripoli, le Liban a besoin d’hommes « capables de prendre les décisions difficiles », d’hommes « qui ne mélangent pas le privé et le public », d’hommes politiques « qui cesseraient de protéger tel ou tel » contrevenant ; le Liban a besoin, a-t-il ajouté, d’hommes qui « rapporteraient l’argent public » dans les caisses de l’État, et qui « imposeraient la Constitution, la loi, les règles, ainsi que le respect des différents pouvoirs ». Assurant que lorsque le pays sera géré par ces hommes de bonne volonté, « nous n’aurons plus besoin ni de Paris II, ni de Paris III, ni d’aucune aide étrangère ».
Boueiz demandera au gouvernement d’approuver le transfert de son ministère
Le ministre de l’Environnement, Farès Boueiz, proposera au Conseil des ministres, dans les deux semaines à venir, le transfert de son ministère d’Antélias – son siège actuel – à l’immeuble des pères lazaristes au centre-ville. « Si le Conseil des ministres est d’accord, et s’il n’y a aucun obstacle politique, le ministère de l’Environnement pourra déménager dans les trois mois », a-t-il indiqué, cité par l’agence al-Markaziya.
Farès Boueiz s’est justifié en expliquant que l’immeuble occupé actuellement par son ministère est en réalité propre à l’habitation et non pas à être occupé par des bureaux administratifs, sans compter l’absence de parkings nécessaires aux fonctionnaires, ainsi qu’aux citoyens désireux de s’y rendre. Il a précisé que la surface réellement utilisable est de 1 200 mètres carrés pour un loyer annuel de 150 000 dollars ; alors que la surface de l’immeuble des lazaristes est de 2 040 mètres carrés pour un loyer qui ne dépasse l’actuel que d’à peine 10 000 dollars.
Pharaon : La réforme est impossible vu le climat actuel
Le député de Beyrouth, Michel Pharaon, a estimé hier qu’il ne fallait pas passer d’un état de tensions politiques et médiatiques à un climat de rigidité totale, vu qu’à chaque fois qu’il y a débat aujourd’hui, il en résulte des tiraillements et non pas du dialogue.
L’ancien ministre faisait allusion à la campagne qui a visé le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, et « qui a failli atteindre notre ministre des Affaires étrangères, alors qu’il traitait, à l’Onu, de sujets de la première importance ». Il a ensuite demandé que les choses soient remises dans leur véritable contexte, indiquant que lorsque le Premier ministre avait évoqué la question du Palais des Congrès devant une délégation d’habitants de Ras-Beyrouth, « il s’exprimait en tant que chef du gouvernement et député de Beyrouth d’un projet qui lui tient à cœur, convaincu qu’il était de ses retombées économiques positives ».
Michel Pharaon, qui s’exprimait aux micros de la chaîne de télévision NBN, a également estimé qu’il était impossible, « vu le climat actuel », de mener à bien la réforme et la guerre contre la corruption. Lesquelles imposent, de par leur caractère sensible, une entente politique. « Mais les intentions sont bonnes », a-t-il assuré.
Au cours d’une de ses habituelles diatribes à l’encontre du pouvoir en place, l’ancien Premier ministre, Omar Karamé, a estimé que le gaspillage, « né en même temps que les gouvernements “du développement et de la construction” (en allusion aux différents cabinets Hariri depuis le début des années 90) autour de projets dont on pouvait se passer, nous a menés à...