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Sud - Le chef de l’État libanais parle de « stabilité automatique » contre l’arrêt des survols La diplomatie prend le dessus, mais Israël n’écarte pas des ripostes contre des « cibles syriennes »(photos)

Serait-ce l’amorce d’un désaccord avec le Hezbollah ou un simple partage des rôles ? Il est encore trop tôt pour le savoir, mais toujours est-il que l’État libanais s’est employé hier à donner à la communauté internationale des gages de ses intentions pacifiques à la frontière avec Israël, tout en rejetant sur ce dernier la responsabilité de l’escalade du week-end. Le chef de l’État, Émile Lahoud, est allé jusqu’à prévoir une stabilité qui s’instaurerait de façon « automatique » sur la ligne bleue pour peu que l’État hébreu renonce à ses survols du Liban. Le ministre des Affaires étrangères, Jean Obeid, a, de son côté, entamé une campagne diplomatique en direction des grandes puissances et de l’Onu pour contrer la plainte israélienne aux Nations unies.
L’État hébreu semble d’ailleurs lui-même privilégier l’option diplomatique à la voie militaire, tout en n’écartant pas la possibilité de « ripostes ponctuelles » sur des « cibles syriennes » au Liban, Damas paraissant aux yeux des dirigeants israéliens plus responsable que Beyrouth pour ce qui est des activités du Hezbollah.
Ce dernier s’en est, pour sa part, pris à Kofi Annan qui, la veille, lui avait imputé la responsabilité de l’escalade.
Staffan de Mistura, représentant au Liban-Sud du secrétaire général de l’Onu, est revenu à la charge hier, affirmant que les survols israéliens « ne font pas de victimes », tandis que les tirs de DCA du Hezbollah en faisaient.
Serait-ce l’amorce d’un désaccord avec le Hezbollah ou un simple partage des rôles ? Il est encore trop tôt pour le savoir, mais toujours est-il que l’État libanais s’est employé hier à donner à la communauté internationale des gages de ses intentions pacifiques à la frontière avec Israël, tout en rejetant sur ce dernier la responsabilité de l’escalade du...